Leaving Coire/Chur ( the cheapest spot on Swiss monopoly) mid-afternoon, we walked along or above the Upper Rhine valley. The Rhine is then still an impetuous mountain river, narrow in its gorges and very wide but shallow near Ilanz. We ended the day beautifully, invited by a welcoming family from Olten to share their very impressive barbecue meal. Le long du Rhin Nous avons quitté Coire dans l’après-midi et remonté la vallée du Rhin antérieur. Le fleuve est alors une impétueuse rivière alpine, à l’étroit dans ses gorges et très large mais peu profonde près d’Ilanz. La journée s’est terminée agréablement, invités par une chaleureuse famille d’Olten à partager leur repas, un très impressionnant barbecue. Bun di ! Bun di ! Choosing the ibex, the symbol of the canton, for the first photo seems appropriate on the day we leave Graubünden to enter Ticino, the Italian part of Switzerland. Le choix du bouquetin, symbole des Grisons, comme première photo semble approprié le jour où nous quittons le canton pour entrer au Tessin, en Suisse italienne. The Greina plain almost disappeared : in 1957, two hydro-electrical companies wanted to build an 80 m tall dam. There was public outcry against it, a foundation, “Save the Greina”, was created with strong popular support and years of battles ensued. Finally, in the mid-80s, the companies gave up on the project and the plain was saved. It is a stunning place, a wide open plain, almost entirely surrounded by high mountains, a stream flowing through, having come out of a small canyon, and becoming a waterfall. There is a mountain hut perched on a promontory. Marmots run around, swallows fly by. La plaine de la Greina a failli disparaître. En 1957, deux compagnies hydro-électriques ont voulu construire un barrage haut de 80m. La population a réagi négativement, une fondation “Sauver la Greina” fut créée et des années de lutte furent nécessaires avant que les compagnies renoncent à leur projet au milieu des années 80. La Greina était sauvée. C’est un endroit magnifique, une grande, large plaine entourée de hautes montagnes, traversée par un ruisseau, sorti d’un petit canyon et finissant en chute d’eau. Il y a une cabane perchée sur un promontoire. Les marmottes courent à travers la plaine et les hirondelles y volent. Nous avons pique-niqué à mi-chemin avec une vue superbe. La cabine du Terri est visible sur la photo. Puis nous avons continué jusqu’à notre prochaine cabane. Leaving the cabin, we headed due south, via waterfalls, wild rose bushes and mountain farms, where we bought delicious cheese, to reach the pretty village of Olivone, in Val Blenio. We had the menu of the day in the local osteria and met a very friendly lady. So, when finding ourselves stuck half way up the hill by chopped trees that made the path invisible, we knocked on her door and she was kind enough to host us for the night. Quittant la cabane, nous sommes partis vers le sud, en passant des cascades, des rosiers sauvages et des fermes d’alpage où nous avons acheté du bon fromage. Le village d’Olivone, dans le Val Blenio est agréable et nous avons profité du menu du jour dans l’osteria du coin. Quand nous nous sommes retrouvés coincés, après 2h de montée et avons dû rebrousser chemin, nous avons contacté la sympathique dame rencontrée à midi, qui nous a gentiment hébergés. It was going to be a long day, as we had to start from the bottom again – via another path – hike through two passes before reaching Capanna Cadagno. This mountain hut has recently been beautifully renovated and is widely known for its delicious cuisine. At Porta Crocera, the first pass which overlooks Acquacalda, a ProNatura centre, we were lucky to catch the last white wild lily. They are in full bloom in early July and cover entire fields. Down and back up to Passo del Sole. Le dernier lys sauvage Cette journée allait être longue puisque nous devions à nouveau commencer depuis le village – par un autre sentier -, passer par deux cols avant d’atteindre la Cabane Cadagno. Celle-ci a été magnifiquement rénovée et est célèbre dans toutela région pour sa délicieuse cuisine. After a 4 hour hike down into Airolo and up Val Bedretto, we reached Capanna Corno-Griess. Its architecture is surprising and, looking back towards it the next day, it looked a bit like a spaceship. Après 4 heures de descente sur Airolo et la remontée du Val Bedretto, nous avons atteint la cabane Corno-Griess. Son architecture est surprenante et, en la voyant de loin le lendemain, elle ressemblait un peu à un vaisseau spatial. One of the many pleasures of hiking in the Alps in the summer is the beautiful flowers everywhere. Thistles, daisies, gentians, forget-me-nots, pansies….. Here is a first sample. L’un des nombreux plaisirs de la randonnée dans les Alpes en été est le grand nombre de fleurs. Chardons, marguerites, gentianes, myosotis, pensées…… Voici un premier échantillon. While parts of Valais had violent storms, the area of Fiesch only got a few drops and was partly overcast. We visited Mühlebach and its very old village centre. Tandis que certains endroits du Valais subissaient de violents orages, la région de Fiesch n’a eu qu’un ciel en partie couvert et reçu quelques gouttes. Nous avons visité Mühlebach et son très vieux centre villageois. We started the day by crossing the Goms suspended bridge : 280m long and 92 m above the Rhône. In the village of Ernen, a fresco (considered to be the oldest of its kind) depicts William Tell’s most famous moment. Notre journée a commencé par la traversée du pont suspendu de Goms, perché à 92m en-dessus du Rhône et d’une longueur de 280m. Dans le village d’Ernen, on trouve ce qui est considéré comme la plus ancienne fresque montrant Guillaume Tell. Another day’s hike, another night in our tent and on to Col du Simplon, the first road pass of this trail. Un autre jour de randonnée, une autre nuit sous la tente et plusieurs heures de montée jusqu’au Col du Simplon, le premier col routier du parcours. Valais is the driest canton in Switzerland, so the locals built, a long time ago, a whole system of irrigation canals called “bisse” (French) or “Suonen” (German). These canals bring the water from the many glaciers to arable land. Le Valais est le canton le plus sec de Suisse et les Valaisans ont construits, dans le passé, tout un système d’irrigation avec des canaux appelés bisse ou Suonen. Ils amènent l’eau des glaciers aux terres cultivables. Today’s walk was hiking the Saas valley, with the towering Bietschhorn still in view. We arrived in Saas Fee and will stay a few days at the very comfortable youth hostel, which overlooks the village and offered us a wonderful view the next morning. La randonnée d’aujourd’hui remonte la vallée de Saas, nous avons toujours des vues du Bietschhorn. Nous sommes arrivés à Saas Fee et resterons quelques jours à l’auberge de jeunesse, très confortable, qui domine le village et nous a offert une vue magnifique au réveil. It is possible for mountaineers to climb many (no less than 18) 4000+m summits in the Saas Fee area alone. Un paradis pour les alpinistes Il est possible, pour les alpinistes, de gravir de nombreux sommets de plus de 4000m (pas moins de 18) dans la seule région de Saas Fee. First of August, Swiss National Day was supposed to see the sun back after Sunday evening’s heavy rain. It was sunny and beautiful in Saas Fee but the clouds stayed stuck to the peaks, where we were. Still, we had some good glimpses of glaciers and summits from the Britannia hut at 3030m. 1er août, fête nationale suisse devait voir le soleil revenir après les fortes pluies de dimanche soir. Il a fait un temps magnifique à Saas Fee mais les nuages sont restés bloqués sur les sommets, où nous nous trouvions. Nous avons pourtant pu voir brièvement glaciers et sommets depuis la cabane Britannia à 3030m. We have left Saas Fee and have a couple more comments : The Saas valley has its own distinctive race of sheep (quite different to the black face, yak-looking, fluffy Valais breed). They were not shy and kept trying to grab our apricots. Nous avons quitté Saas Fee et avons quelques commentaires : La vallée de Saas a sa race particulière de moutons (différents des moutons à tête noire, qui ressemble à de minis yaks). Ces moutons ne sont pas timides et essayaient de goûter à nos abricots. Another stunning day, going from Grächen to high above Gruben, with views of glaciers in the Matt valley, a high pass and a late arrival to our camping spot. Joli coin pour camper Encore une belle journée, de Grächen à près de 1000m en-dessus de Gruben, avec vues de glacier dans la vallée de Zermatt, un col élevé et une arrivée un peu tardive à notre campement. When reaching the Meidpass, we entered Val d’Anniviers and the French-speaking part of Switzerland. Quand nous avons atteint le Meidpass, nous sommes entrés dans le Val d’Anniviers et la partie francophone de Suisse. The lake of Moiry, although a dam, is certainly not an eyesore and it would be a shame if it were not there. Tucked away in a lateral valley above Grimentz, it is surrounded by mountains and glaciers and its turquoise waters look beautiful in the sun. Vues éblouissantes Le lac de Moiry est un lac de barrage d’une grande beauté. Lové dans le fond d’une vallée latérale au-dessus de Grimentz, il est entouré de montagnes et glaciers et ses eaux turquoises sont magnifiques sous le soleil. Leaving the small village of Arolla, at an altitude of 2000m (it was hard getting out of the tent, as temperatures in the morning have gone down since Friday’s rain), the scenery changes again and becomes more mineral. We went through the Pas de Chèvres and climbed down about 5 vertical ladders to reach the boulder fields. We finally got to the lake des Dix, formed by the Grande Dixence dam. This dam is 280m high and has many tunnels (150 km), bringing water from many valleys (including Zermatt). En quittant le petit village d’Arolla, à une altitude de 2000m (difficile de sortir de la tente le matin alors que les températures ont baissé depuis la pluie de vendredi), le paysage change à nouveau et devient plus minéral. We have been meeting some more hikers, now that we share the path, for a few days, with the Chamonix-Zermatt trek. One cabin was full, so we slept in an unmanned refuge, but it meant climbing through 3 passes instead of two. We left the lac des Dix, walked in the soft snow in the lower parts of glaciers and got our first look of Mont-Blanc et les Grandes Jorasses from the 3rd pass. Then down to Cabane de la Louvie, by its lake, with the Massif des Combins in full view. 3 cols Nous avons récemment rencontré plus de randonneurs, car la route Chamonix-Zermatt suit le même sentier pendant quelques jours. The glacier of Corbassière on massif des Combins has been receding, like all alpine glaciers, due to global warming. Over the years, the world-famous Swiss engineer, known just as “Toni” has built more than 600 suspension bridges in Latin America and Asia with used cable donated by Swiss cable-car companies. These bridges link people, facilitating trade and saving time. In thanks for the donated cables, he has built a suspension bridge over the glacier so that it can be crossed safely. Le(s) pont(s) de Toni Le glacier de Corbassière dans le massif des Combins est, comme tous les glaciers alpins, en recul dû au réchauffement climatique. Depuis plusieurs années, le fameux ingénieur suisse, connu sous le nom de Toni, a construit plus de 600 ponts suspendus en Amérique latine et en Asie avec des câbles donnés par des sociétés de remontées mécaniques suisses. Ces ponts relient les gens, leur font gagner du temps et facilitent le commerce. En remerciement pour les câbles fournis, Toni a construit une passerelle suspendue afin que le glacier puisse être traversé de manière sûre. After a night in Cabane Brunet, we woke with a view of the Dents du Midi. We walked to the Col de Mille where the panorama opens onto the Mont-Blanc mountain range and passed local race sheep herds trying to hide from the sun. We made a quick stop in the rather unattractive village of Bourg St-Pierre, where Napoleon’s army (46,000 men) bivouacked in 1800, before heading up to the Grand St Bernard pass. Moutons frisés Après une nuit à la cabane Brunet nous nous sommes réveillés avec une vue sur les Dents du Midi. Nous avons marché jusqu’au col de Mille, où le panorama s’ouvre sur le massif du Mont-Blanc. Nous avons passé des troupeaux de moutons de race locale essayant d’échapper au soleil. The hospice of St-Bernard has been hosting travellers and pilgrims for almost 1,000 years. It sits at an altitude of almost 2,500m and on the border with Italy (the first photo is of the hospice seen from the Italian side of the lake). Initially, it was built to give shelter to people braving the cold, avalanches and thieves. Nowadays, in summer, most people get there by car. It is really a special place and we are glad to have stayed there. L’hospice du Gd St-Bernard accueille les voyageurs et pèlerins depuis près de 1000 ans. Il est situé à près de 2500m d’altitude à la frontière avec l’Italie (la première photo montre l’hospice depuis la rive italienne du lac).. La route du col est fermée d’octobre à juin et, durant ces mois, le lieu n’est accessible qu’en ski de rando ou raquettes. 11 000 personnes y passent la nuit chaque année. Originellement bâti pour abriter les voyageurs bravant le froid, les avalanches et les brigands, la plupart des voyageurs y arrivent maintenant en voiture. C’est vraiment un endroit spécial et nous sommes heureux d’y être restés. Entering Val Ferret through the Lacs de Fenêtre (after going through 2 passes) is a treat for the eyes. La Fouly was quite busy as it is on the famous Tour du Mont-Blanc hike. Entrer dans le Val Ferret par les lacs de Fenêtre (après avoir passé 2 cols) est un plaisir pour les yeux. Il y avait du monde à La Fouly car c’est une étape du très connu et populaire Tour du Mont-Blanc (TMB). A couple of days’ hike in one post : we went down Val Ferret through forests, very welcome on a hot day, and climbed up to the lakeside resort of Champex. Again, it was quite busy, being a stage on the Tour du Mont-Blanc and the Chamonix-Zermatt treks. Deux jours de randonnée : nous sommes descendus par le Val Ferret à travers des forêts qui offraient un répit bienvenu dans la chaleur et sommes arrivés,après une montée, au village de Champex-Lac. A nouveau, il y avait beaucoup de monde car c’est une étape du TMB et de Chamonix-Zermatt. Chloé, whom we met on the GR11 and spent two weeks hiking there with, joined us for what turned out to be our last two days on the trail. The first day, we walked along two lakes, Emosson and Salanfe, and climbed up two passes, Barberine and Emaney, complete with steep scree, boulders and streams. We walked in the rain for the second day. The weather forecast was for some more rain and we had reached the “Portes du Soleil” area, a very large Franco-Swiss skiing area. This meant walking among skilifts and gondola stations, it did not appeal to us. This hike has been beautiful and varied. We have climbed 44,000+ m and walked down 41,000+. We walked across 27 passes, only 3 of which can be accessed by car. Chloé, que nous avions rencontrée sur le GR11 et avec qui nous avions passé deux semaines, nous a rejoints pour ce qui serait nos deux dernières journées sur ce sentier. Le premier jour, nous avons passé deux lacs, Emosson et Salanfe, et franchi deux cols, Barberine et Emaney, avec pentes caillouteuses raides au sommet, éboulis et ruisseaux à traverser. Le deuxième jour, nous avons cheminé sous la pluie. Les prévisions météo nous promettaient de la pluie et nous avions atteint le grand domaine skiable des Portes du soleil. Marcher au milieu des remontées mécaniques ne nous attirait pas. Ce sentier a été magnifique et varié. Lausanne has a variety of architectural styles : besides the many 19th and 20th century buildings, there is Bernese influence on Place de la Palud, including the fountain. A long-standing landmark of the city, the Bel-Air tower was built between 1929 and 1932 in a modernist American style. The Flon neighbourhood was renewed and boasts innovative buildings. The Polytechnical School (EPFL)’s campus is also the home to some modern buildings, among others the Rolex Learning Centre. Lausanne a de nombreux styles architecturaux, des bâtiments des 19 et 20e siècles à l’influence bernoise à la place de la Palud, en passant par le quartier rénové du Flon. La tour Bel-Air, construite entre 1929 et 1932 dans un style moderniste américain, est un des symboles de la ville. Le campus de l’EPFL (Ecole polytechnique fédérale) compte également quelques bâtiments intéressants, dont le Rolex Learning Centre). We hiked, past cherry orchards and grass fields, from Zug to Zugerberg and beyond. It is a very popular picnic area for families. Lots of BBQs. Nous avons fait une randonnée à travers des prés fleuris et le long de vergers de cerisiers, de Zoug à Zugerberg. L’endroit est populaire pour les pique-niques et barbecues en famille. We just had (a couple of) wonderful times with our friends, Debbie and Niels, as well as their children and other friends. Today, on our way back, we stopped at the lovely town of Rapperswil. We went up to the castle, which offers great views over Lake Zurich and the Alps. The atmosphere was festive, as a wedding was taking place there, complete with alphorn, women in different cantonal traditional costumes and a music band. The castle also hosts a Polish museum. Nous avons passé de bons moments en compagnie de nos amis Debbie, Niels, leurs enfants et d’autres amis.Aujourd’hui, en rentrant, nous nous sommes arrêtés dans la jolie petite ville de Rapperswil. Nous sommes montés vers le château qui offre de belles vues sur le lac de Zurich et les Alpes. L’atmosphère était festive car un mariage s’y déroulait avec costumes de diverses régions, cor des Alpes et fanfare. Le château abrite le musée polonais. We are back in Switzerland, returning to a house-sit, overlooking Zug and its lake. The Mythen mountains are a popular destination in canton Schwyz. We hiked 800m up to the top of the bigger one. The clouds were playing around us and we had not even seen the hut until we got there. It was an easy ridge-walk on the hill behind Ebertswil this morning. There were views over both Zurich and Zug. The path led through small farming communities. A beautiful day’s hike from the end of a valley, up 1000m to reach the top of Pilatus. A 5-hour long hike in the UNESCO-listed natural park of Entlebuch, passing through meadows, marsh and karst fields. Then a last push to reach the top and walk right along the ridge. Another beautiful day! Since 1934, every year, the “Christmas Cup” takes place in Geneva. The lake water temperature is typically between 5 and 10°C and people have to swim a distance of 120m, as the saying goes “40m pain, 40m acceptance and 40m bliss”. The atmosphere is festive and there were 1885 participants this year, going by teams (competition, men, women, med students, fake women etc.) – you name it… A hot sweet tea, a medal and a hot wood-fire jacuzzi await the brave swimmers (and the option of a cheese fondue..). Depuis 1934, chaque année a lieu la Coupe de Noël. La température de l’eau du lac varie entre 5 et 10°c et le parcours est de 120m, soit “40m de souffrance, 40m d’acceptation et 40m de bonheur”. L’atmosphère est bon enfant et, cette année, il y avait 1885 participants, s’élançant par équipes (compétition, hommes, femmes, étudiants en médecine, déguisements – femmes, cygnes, pères Noël etc) – tout est permis. Un thé sucré, une médaille commémorative et un jacuzzi chauffé au feu de bois attendent les courageux nageurs à l’arrivée (et fondue au fromage en option). Place du Molard is a very central square in Geneva that used to be a port; its tower was rebuilt in 1591 and has had only minor decorative changes since then. A contest was organized in 1919 to add a bas-relief on the tower on the theme of “Geneva, city of refuge”. The aim was to acknowledge the city’s role over centuries in welcoming people who had to leave their countries for political, religious or social reasons. The bas-relief shows the Republic of Geneva protecting a refugee who looks very much like Lenin, although the artist never confirmed having used the Russian revolutionary as a model. Lenin lived in Geneva between 1903 and 1905 and in 1908. La place du Molard au centre de Genève servit longtemps de port et sa tour fut reconstruite dans sa forme actuelle en 1591. Elle n’a subi que quelques transformations décoratives depuis cette époque. Un concours fut organisé en 1919 afin d’y apposer un bas-relief sur le thème de “Genève, cité de refuge”. L’idée était de reconnaître le rôle important de la cité, à travers les siècles, d’accueillir des réfugiés, forcés de quitter leurs pays pour des raisons, politiques, religieuses ou sociales. Le bas-relief illustre la République de Genève étendant son bras protecteur au-dessus d’un malheureux semblant avoir les traits de Lénine, bien que l’artiste n’ait jamais confirmé avoir utilisé le révolutionnaire russe comme modèle. Lénine a vécu à Genève de 1903 à 1905 puis en 1908. The Rhône river comes out of Lake Geneva and there is a lovely trail, right from the city, along its banks, all the way to the border with France. There are many birds in its natural areas and it is particularly pleasant to take a boat to Verbois dam in autumn when the trees are really colourful and herons rest on the banks. Still, walking along the river is pleasant at any time of the year and is popular with dog owners, trail runners and pretty much anyone who enjoys walking in wooded areas. A nature haven on the doorstep of the city. Over this month housesitting in Geneva, we have enjoyed all the stages of the arrival of spring. Le Rhône sort du lac Léman à Genève et il est possible de marcher le long de ses berges jusqu’à sa sortie du territoire suisse. Ce sentier traverse diverses zones naturelles et il est particulièrement plaisant de descendre le fleuve en bateau jusqu’au barrage de Verbois en automne quand les arbres sont colorés et les hérons s’y reposent. Mais toutes les saisons sont belles et ce sentier est populaire auprès des promeneurs de chiens, coureurs et quiconque apprécie sa quiétude et les balades dans les bois. Durant ce mois de housesit à Genève, nous avons accueilli l’arrivée du printemps avec délice. After our housesit in Geneva, we have gone back to Ebertswil, above Lake Zug, for our third stay looking after 3 great cats. The views were hidden by haze and clouds for a few days but, after a surprising winter attack on Sunday, spring has come back and we have enjoyed a couple of easy 3-hour walks in the canton of Lucerne. Our first hike took us from Udligenswil, above Küssnacht am Rigi to Meierskappel and back. We walked through meadows and stopped at St. Michaelskreuz. Legend has it that in the year 600 the Archangel Michael appeared to a young boy and requested he erect a cross here. Records show that in 1436 a wooden chapel was built on the site of the cross, and later, around 1800, the stone chapel was built. It has been well-kept and renovated and is used for weddings and baptisms. Our second walk saw us staying close to the shore of the lake, having started in Horw. After Kastanienbaum, we went up the hill and were rewarded with 180° spectacular views, in spite of the clouds being stuck on the summits. Balades près de Lucerne Après notre housesit à Genève, nous sommes retournés à Ebertswil, au-dessus du lac de Zoug, pour notre troisième séjour auprès de 3 chats adorables. Les nuages et la brume ont masqué la vue pendant quelques jours mais, après une (dernière?) attaque-surprise de l’hiver dimanche, le printemps est revenu et nous sommes partis sur les sentiers. Nous avons fait deux balades faciles de trois heures chacune dans le canton de Lucerne. La première, de Udligenswil, au-dessus de Küssnacht am Rigi, à Meierskappel et retour nous a menés à travers champs à la chapelle de St Michaelskreuz. La légende dit qu’en l’an 600, l’archange Michel est apparu à un jeune garçon et lui a demandé d’ériger une croix à cet endroit. Les archives montrent qu’une chapelle en bois a été construite sur les lieux de la croix en 1436. La chapelle en pierre n’a été bâtie qu’en 1800, bien entretenue et rénovée. Des mariages et baptêmes y sont célébrés. Switzerland has 66’200 km of marked trails, so there are countless hiking options. All our walks this time took us somewhere else than initially planned. Sometimes we did not feel like walking in the shade or we wanted to get to a place where public transports would take us back to our starting point. In central Switzerland, Mount Pilatus towers over the town of Lucerne and is in the background on many walks. We hiked to its summit the last time we were here and the views from the top were spectacular (https://jjonthemove.com/2017/09/23/pilatus/). La Suisse compte 66’200 km de sentiers balisés: les possibilités de randonnées sont donc innombrables. Toutes nos balades nous ont emmenés ailleurs que prévu initialement. Quelques fois, nous ne voulions pas marcher à l’ombre, d’autres fois nous voulions arriver dans un lieu desservi par les transports publics pour retourner à notre point de départ. En Suisse centrale, le Pilate domine la ville de Lucerne et on peut le voir en arrière plan sur de nombreux sentiers. Nous avions grimpé à son sommet lors de notre séjour ici et les vues y étaient spectaculaires ( https://jjonthemove.com/2017/09/23/pilatus/). Day 6 This is a planned rest day at the Hospice de Simplon. I awoke to find it had snowed. John As borders reopened on 15 June, we got ready to get back to Switzerland for some housesits and a change of scenery.The train, very sparsely filled, brought us pleasantly back to Switzerland for our fourth stay with two lovely cats (Lookalike, the third, having sadly passed away one month ago). We are staying near Zug and are gently getting back into some walks after three months of lockdown. Lake Lucerne area is very spectacular even without going to great heights. Frontières ouvertes Avec les frontières ouvertes dès le 15 juin, nous avons pu revenir en Suisse pour des housesits et un changement de paysage.Le train, avec très peu de passagers, nous a ramenés en Suisse de manière plaisante. C’est notre 4e séjour avec deux chats adorables (Lookalike, le 3e, étant malheureusement décédé le mois dernier) dans la région de Zoug. Ceci nous permet de faire de belles balades et nous remettre en mouvement après trois mois de confinement.La région du lac des Quatre-cantons est spectaculaire même sans aller sur les sommets alentour. On September 2, 1806, a gigantic mass of rock broke from the slopes of the western ridge of the Rossberg and slid into the valley. Today the Goldau landslide area is a cantonal plant reserve. Plants that would normally not have a chance of developing in the wooded landscape were able to thrive in this extensive area. Botany buffs come here primarily to find rare orchid plants, such as the yellow Lady’s Slippers. We heard that early summer is a good time to see orchids but we were too late for the Lady’s slippers which come out at the end of May and a touch early for other types of orchids, although they were still beautiful as were the lillies. As we hiked down, we were invited by a couple of locals to join them for a beer, which they keep fresh in the hut one of them is responsible for. The hike up is about half an hour and they have “a lovely backyard, some exercise and a fresh beer, isn’t life beautiful? “. We ended up chatting (auf deutsch, bitte) for an hour and learned a lot about the local entertaining customs. Orchidées, lis et une agréable rencontre Le 2 septembre 1806, d’énormes rochers dévalèrent les pentes du versant ouest de la montagne de Rossberg. Aujourd’hui, la région de Goldau est une réserve naturelle cantonale. Ce gigantesque éboulement a permis l’apparition de plantes qui ne poussaient pas dans les paysages forestiers. Les fans de botanique se rendent surtout ici pour observer des espèces d’orchidées rares telles que le sabot-de-Vénus jaune. Le début de l’été est supposé être le plus propice à l’observation de ces fleurs mais nous sommes arrivés trop tard pour les sabot-de-Vénus, sorties en mai et un peu trop tôt pour d’autres types d’orchidées pas tout-à-fait ouvertes. Elles étaient tout de même très jolies tout comme les lis. En redescendant, dans une clairière, surmontant le lac de Zoug, nous avons été gentiment invités à prendre une bière par deux hommes du coin. Ils gardent des canettes au frais dans la cabane dont l’un d’eux est responsable et y montent en une trentaine de minutes. “De l’exercice, une belle terrasse et une bière à la fraîche : elle est pas belle la vie ?”; nous avons passé une heure très agréable en leur compagnie à bavarder (auf deutsch, bitte), rire et en apprendre plus sur les étonnantes et amusantes coutumes locales. A little over a year ago, we had started the walk from Küssnacht am Rigi to Lucerne, passing through meadows and forests but had to stop in Meggen. So, we thought we might pick it up from there and we walked along the lake through some pleasant neighbourhoods, quiet little pebble beaches and a surprisingly French-looking small castle. We learned it was indeed inspired by the Loire châteaux, although its own chapel is Gothic. Lucerne was quiet, filled mostly with hikers and day trippers. All the signs in Chinese seemed odd. Even on flat grounds, at lake level, it is possible to have rewarding views. Balades le long des lacs Il y a un peu plus d’un an nous avions commencé le sentier qui mène de Küssnacht am Rigi à Lucerne en passant à travers bois et forêts mais nous étions arrêtés à Meggen. Nous avons donc décidés d’y retourner et reprendre le chemin le long du lac, traversant des quartiers paisibles avec de belles maisons, fermes et chalets, des petites plages tranquilles et un surprenant château de style français. Nous avons appris qu’il éttait inspiré des châteaux de la Loire, mais sa chapelle est de style gothique. La ville de Lucerne était agréable à visiter, les seuls touristes étant quelques randonneurs et visiteurs locaux. Les signes en idéogrammes étaient d’autant plus étranges… Un jour plus tard, changement de décor avec le lac de Zurich et une balade facile de Rapperswil à Schmerikon. Après le lido du début, la rive est une région naturelle protégée avec des roseaux. Même dans les zones plates d’un accès universel, il est possible de profiter de belles vues. We started walking at Emmetten and although the trail is described as ‘panoramic’ most of it goes through woods with the best views at the start and at the end. This is because this track stays at lower altitudes of around 800-900 m. Once at Seelisberg, we overlooked the Rütli meadow, site of the oath of 1291 that marked the birth of Switzerland (its present-day borders only go back to 1815) and saw the Mythen mountains we’d climbed in September 2017. Au-dessus du lac des Quatre-cantons Nous avons commencé notre marche à Emmetten et, bien que le sentier soit décrit comme panoramique, ce n’est qu’au début et à la fin que l’on bénéficie vraiment de vues superbes, le reste étant dans les bois. Ce sentier est à des altitudes assez basses de 800-900 m, plus haut la vue serait plus dégagée. A l’arrivée, à Seelisberg, lavue plonge sur la prairie du Grütli, considéré comme le lieu de naissance de la Suisse, et s’ouvre sur les Mythen, montagnes que nous avions gravies en septembre 2017. The Jura Crest Trail is one of 7 national long distance paths that cross Switzerland. It usually starts in Dielsdorf, near Zurich and ends in Nyon, on Lake Geneva but, as we had to pick up our new tent and some other equipment in Geneva, we started from the south. Our friends Sanaé and Antoine joined us at St-Cergue with their dog for the first hour, walking through meadows. Then it was another four hours under ever-changing skies to Col du Marchairuz where we could at last refill our bottles. About 25 minutes later, we found a quiet spot to put up our tent, which passed the test of a massive storm from about 8 pm with strong winds and heavy rain, without any trouble whatsoever. We slept through most of it, tired by the load and the thirsty long hike. Chemin des crêtes du Jura N° 5 Le chemin des crêtes du Jura est l’un des 7 sentiers nationaux de longue durée qui traversent la Suisse. Il est décrit depuis Dielsdorf, près de Zurich, jusqu’à Nyon, au bord du Léman. Comme nous devions récupérer notre nouvelle tente et un peu d’équipement à Genève, nous l’avons commencé par le sud. Nos amis Sanaé et Antoine nous ont rejoints avec leur chien à St-Cergue et nous ont accompagnés pendant un peu plus d’une heure à travers bois et champs. Ensuite nous avons continué pendant environ 4 heures sous un ciel changeant jusqu’au col du Marchairuz où nous avons pu remplir nos bouteilles. Une vingtaine de minutes plus tard, nous montions notre tente qui a brillamment passé le test d’un gros orage à partir de 20h, avec vents violents et pluie diluvienne. Nous avons dormi sans problème, épuisés par la charge et la longue marche assoiffés. After the storm, most of the next two days were overcast. Still, from the top of Dent de Vaulion, with its 360° views, it was quite a sight. A plunging view on Lac de Joux and Lac des Brenets, on one side, endless lower valleys of the French Jura, the Swiss Jura and our path ahead, a glimpse of Lake Geneva – but the Alps hidden in the clouds – there was plenty to see. Mont Tendre, the Swiss Jura’s highest summit at 1680m was in the mist. Everywhere cows were grazing through hectares and hectares of rich meadows, most of them with their calves and there are plenty of warnings to stay clear. All of them were beautiful and healthy-looking. The path took us down to the border town of Vallorbe for a good lunch in a café before heading back up to the hills through some pretty spots along the Orbe river. We found an open camping spot above Ballaigues and just picked raspberries and wild strawberries in the bushes around for dessert. By the evening, the sun had come back. Chemin des Crêtes du Jura N° 5 – deux journées couvertes Après la tempête, les deux jours suivants ont été nuageux. Pourtant, depuis la Dent-de-Vaulion et ses vues à 360°, c’est un plaisir de plonger le regard vers le lac de Joux et le lac des Brenets d’un côté, des nombreuses vallées du Jura français. Puis le Jura suisse et les prochaines étapes, le lac Léman et les Alpes cachées par les nuages, il y a beaucoup à voir (ou à deviner, dans ce cas-ci). Le Mont-Tendre, le plus haut sommet du Jura suisse, à 1680m était dans la brume. Partout des troupeaux de vaches en estive paissaient dans les grandes et riches prairies. Beaucoup sont allaitantes et les recommandations de prudence ne manquent pas. Elles sont toutes belles et éclatantes de santé, un vrai plaisir. Le sentier nous emmène ensuite dans la vallée vers la petite ville-frontière de Vallorbe où nous avons mangé un délicieux menu du jour. Nous avons marché paisiblement le long de l’Orbe avant de remonter dans les collines. Nous avons trouvé un joli coin où poser notre tente et nous sommes régalés des framboises et fraises des bois al ntour. Le soleil était revenu. Before and during World War II, Switzerland erected defense lines with anti-tank concrete blocks. Each block weighs 9 tons and a total of 2700 of them were scattered close to the borders. Their shape led them to be called “Toblerones”. We have been passing many such structures since the beginning of this hike, a number of them are almost buried under vegetation; there are also bunkers. In order to see them, it is not necessary to travel to the Jura. There is a 10 km long “Toblerone line trail” near Nyon. Avant et pendant la 2e guerre mondiale la Suisse a érigé des lignes de défense anti-chars dans ses régions frontalières. Ces blocs de béton pèse 9 tonnes la pièce et il en existe 2700. Leur forme leur a valu le surnom de “toblerones” . Depuis le début de notre randonnée nous avons vu beaucoup de ces structures. Certaines sont presque entièrement recouvertes de végétation. Il y a aussi des bunkers çà et là. Pour voir ces toblerones, pas besoin de se rendre dans le Jura : le “sentier des toblerones” long d’une dizaine de kilomètres se trouve dans la région de Nyon. Days 6 and 7 – We stopped for a delicious lunch at the mountain restaurant “La Combaz” ; they work directly with 7 local providers (butcher, baker, cheesemonger, etc.). In this area, it has mostly been the case, whether a restaurant or a farmer-owned café and the products are of a very high quality. As we got closer to Creux-du-Van, one of the attractions along the trail, a crescent-shaped cliff sometimes nicknamed “the Grand Canyon”, it changed and we were somewhat disappointed. Down in the valley, the tourist office in the tiny village of Noiraigue was extremely friendly and helpful though. From col de La Tourne, the trail takes us through meadows again and then it is a few hours right on the crest. On one side three lakes (Neuchâtel, Bienne and Morat/Murten) and the Alps (Mont-Blanc as well as Bernese Alps) and on the other, the watch-making, Unesco-listed towns of La Chaux-de-Fonds and Le Locle, and France. We passed a few skilifts, Tête de Ran, to arrive at the aptly-named pass of La Vue des Alpes. We spent the night at the friendly, pleasant and good-value hotel there. Sur la crête Jours 6 et 7 – Nous nous sommes arrêtés pour un délicieux repas au restaurant d’alpage de “La Combaz” qui travaille avec 7 fournisseurs locaux (boucher, fromager, primeurs, boulanger etc.). Dans cette région cela a souvent été le cas, qu’il s’agisse de buvette d’alpage ou de café-ferme et la qualité des produits est du plus haut niveau. En approchant du Creux-du-Van, une falaise en demi-cercle et attraction majeure du sentier, cela est un peu moins le cas et nous avons été un peu déçus. L’office du tourisme du Val de Travers dans le hameau de Noiraigue, dans la vallée est pourtant très aimable et disponible. Après le col de La Tourne, nous avons traversé des prairies puis nous sommes retrouvés sur la crête. D’un côté la région des Trois-Lacs (Neuchâtel, Bienne et Morat) et les Alpes, de l’autre les villes horlogères de La Chaux-de-Fonds et Le Locle, toutes deux inscrites au patrimoine mondial de l’humanité de l’Unesco et la France. Nous avons passé quelques petits téléskis, la Tête de Ran et sommes arrivés au bien nommé col de La Vue des Alpes. Nous y avons passé une excellente soirée à l’hôtel du même nom, sympathique et d’un bon rapport qualité-prix. After a walk of about 5 hours, in the sun and heat, we found a good spot to camp, about 100 m below the Chasseral summit. We saw a nice sunset that projected warm tones on the mountain behind us. It turned out to be a windy and cold valley, as often happens in the Jura with its many micro-climates and big temperature differences from one valley to the next. The next day started with the climb to Chasseral where the 180° open view puts on display the Savoy Alps all the way to Voralberg. We were quite satisfied with the close-by Bernese Alps. The crest walk was pretty and we put up our tent at the end of the day in an open field high up above the town of Biel/Bienne. Camping avec vue Après une marche d’environ 5 heures sous le soleil et la chaleur, nous avons trouvé où camper à une centaine de mètres en-dessous du sommet du Chasseral. Le coucher du soleil projetait une lumière chaude sur la montagne. Cette vallée s’est avérée froide et venteuse, ce qui arrive fréquemment dans le Jura où les températures peuvent varier énormément d’une vallée à l’autre. Le jour suivant, depuis le Chasseral, il est possible par temps clair de voir des Alpes savoyardes au Voralberg; vu la saison, nous avons été satisfaits avec les Alpes bernoises. Le chemin de crête était joli et nous avons campé en fin de journée dans une clairière surplombant la ville de Bienne. After 9 days hiking, we were ready for a short break and went down to the valley for a two-nights stay in the lovely town of Solothurn. It used to be our favourite spot to stop on our way from Geneva to St Gallen or Zurich. A fine baroque town, Solothurn blends beautifully French, German and Italian cultures or, as often described, “combining Italian Grandezza, French style, and Swiss ideas”. The city served as the seat of the French ambassador to Switzerland between 1530 and 1792. Situated on the Aare river and at the foot of the Jura mountains, it offers many sporting activities, is charming, and cultivates a certain “art de vivre”. Une pause à Soleure Après 9 jours de marche, nous étions mûrs pour une pause et sommes descendus dans la vallée pour deux nuits dans la charmante ville de Soleure. Nous nous y arrêtions souvent, en route pour St-Gall ou Zurich. C’est une belle ville baroque qui mélange harmonieusement les cultures française, germanique et italienne ou, comme souvent décrit “combinant la grandeur italienne, le style français et les idées suisses”. La ville a abrité le siège de l’ambassade de France auprès de la Suisse de 1530 à 1792. Située sur l’Aar et au pied du Jura, la ville offre de nombreuses activités sportives et de loisirs et cultive un certain art de vivre. We took the gondola to get back up to Weissenstein and were on our way. There were a couple of passes well set up for barbecues and they were popular. The Jura is lower here and we see a lot less cattle and more cereal growing. We found a quiet spot for the night, proposed by a local farmer, the only flat piece of land we could find. We stocked up on food in Balsthal and kept on for another two days. With two more days to go, we gave up as we had run out of food and water; when we arrived at passes there were no cafés or hotels open. We had not seen any other hikers for 3 days. So, we took buses and trains and got to Baden in the evening. The next day John walked the last leg from there to Dielsdorf. So, he did finish, having skipped only one stage. Here are a few observations: while the hike begins near Zurich, all the people we met had started in Balsthal, Solothurn or Biel. We did meet two sets of hikers who had started at Dielsdorf but they walked the first seven stages as day trips only and travelled back home to Zurich every evening. It is probably advisable to do this hike from north to south. This is the third cross-country trail we walk in Switzerland and, while it stays at much lower attitudes, we find it offered a number of challenges. The lack of water is the main problem, as it meant walking with extra weight (although private houses would respond well to our needs, when possible). Stages tend to be longer than in the Alps, about 20-25 km. We were glad we had our tent as this is a fairly remote area where a mountain hotel or restaurant typically closes two days a week; in the German part, it is even worse, they open only on week-ends. In villages, it ought to be OK, but it might mean taking buses to and from the trail. This area, although at relatively low altitudes, has cold nights: we had our thermal underwear and used them every night. Les derniers jours et quelques observations Nous avons pris les remontées mécaniques pour retourner à Weissenstein pour continuer le sentier. Nous avons passé quelques cols populaires avec les pique-niqueurs, complets avec des coins grillades. Le Jura est de plus en plus bas dans cette région et l’on voit moins de bétail en estive et plus de céréales et arbres fruitiers. Un fermier local nous a recommandé un bout de terrain plat où poser notre tente et le lendemain, à Balsthal, nous avons acheté de la nourriture et continué notre rando deux jours. Il nous restait encore deux longues étapes mais nous n’avions plus ni nourriture ni eau; les cols où nous arrivions n’offraient aucune possibilité de ravitaillement. Nous n’avions plus croisé de randonneur depuis trois jours. Nous avons donc pris bus et trains en fin de journée pour Baden, ville-étape du dernier tronçon. Le lendemain, John finissait le sentier en quelques heures. Il n’a donc manqué que l’avant-dernière étape. Maintenant, voici quelques observations : bien que le sentier débute près de Zurich, toutes les personnes rencontrées étaiene parties soit de Balsthal, de Weissenstein ou de Bienne. Seuls deux couples avaient commencé à Dielsdorf mais avaient marché les sept premiers jours en rentrant tous les soirs chez eux à Zurich. Il vaut sans doute mieux suivre ce sentier dans le sens nord-sud. C’est la troisième fois que nous traversons la Suisse à pied (Via Alpina N°1 et sentier des cols alpins N°6) et, bien que ce sentier reste à des altitudes moyennes, il présente quelques défis. Le manque d’eau a été pour nous le plus rude car cela signifiait un surpoids. Nous avons heureusement pu quelques fois demander de l’eau à des habitants. Les étapes sont plus longues que dans les Alpes (de 20 à 25 km). Nous étions contents d’avoir notre tente car dans ces régions isolées les hôtels et restaurants ferment souvent un à deux jours par semaine; dans la partie alémanique, c’est encore plus difficile, ils n’ouvrent souvent que le week-end. Dans les villages il devrait être possible de trouver à se loger, mais cela signifie prendre un bus de et vers le sentier. Cette région, bien que relativement basse (800-1500m) connaît des nuits froides, nous avons utilisé nos sous-vêtements thermiques chaque nuit. After Central Switzerland in late June, we were due to spend 10 days in early August at our hosts’ daughter’s along Lake Zurich. One of our walks in the area was to the Churfisten mountains, situated in the Toggenburg region of canton St Gallen. It was 33° in the valley, at about 850m so we treated ourselves to the chairlift to walk at altitudes of 1300-1600m. It was quite hazy and, while the seven summits had a good wow factor, they did not come up so well in photos. After our Jura Crest Trail hike, we had spent a little over a week in the north of Switzerland, staying in small towns such as Baden, near the end of the trail, Schaffhausen and along Lake Constance. We had a housesit in Lausanne for a few days in late July and have come back to it, this time for two weeks. Après la Suisse centrale en juin, nous devions passer une dizaine de jours chez la fille de nos hôtes au bord du lac de Zurich. L’une de nos balades nous a amenés dans la région des Churfisten dans le Toggenburg. Comme le thermo. ètre indiquait des températures de 33° dans la vallée, à 850m tout de même, nous avons emprunté le télésiège pour marcher entre 1300 et 1600m. La chaleur rendait le paysage brumeux et ces 7 sommets ne sont pas aussi spectaculaires sur les photos qu’en vrai. Tout proche, le Säntis, la montagne la plus élevée de Suisse nord-orientale, dominait la région. Après le sentier des crêtes du Jura, nous avions passé un peu plus d’une semaine dans le nord de la Suisse, visitant les petites villes de Baden, Schaffhouse et passant du temps au bord du lac de Constance. Nous avions un housesit de 5 jours à Lausanne à fin juillet et y sommes de retour pour deux semaines. Our children offered us a day pass for all public transportation in the canton of Vaud, including many gondolas and chairlifts, to be used while we were housesitting in Lausanne. Nos enfants nous ont offerts un pass d’une journée couvrant tous les transports publics et de nombreux télésièges à utiliser pendant notre housesit de deux semaines à Lausanne. Comme nous avions traversé le Jura vaudois un mois plus tôt, nous avons choisi de nous rendre dans les Alpes. Nous nous sommes rendus à Villars, Leysin et aux Diablerets et avons terminé cette journée bien remplie par un tour en bateau. Covid-19 is changing everybody’s world for the foreseable future. For us, it means moving back to Switzerland to be closer to our family. We have found an apartment to rent – indefinitely, but for a minimum of one year – in the old town of Solothurn. We posted about this town in July, as we stopped here for a couple of days on our Jura trail. We looked in different parts of Switzerland but Solothurn presented a number of advantages. Here, we do not need a car as all the amenities are on the spot; it is reasonably-priced, easily accessible to/from Geneva by train and offers a very good quality of life. While the town has only 16,000 inhabitants, it is a city of culture, with museums, theatres, that also hosts the Swiss Cinema and Literary Days festivals and has a rich history. There is a lovely twice-weekly market where local farmers sell their products in the old town. We are looking forward to exploring the area further. Une nouvelle base Covid 19 change la donne pour tous; pour nous, cela signifie un retour en Suisse pour être plus proches de notre famille. Nous avons trouvé un appartement à louer, pour un minmum d’un an, dans la vieille ville de Soleure. Nous avions écrit un post sur cette ville en juillet lorsque nous nous y étions arrêtés lors de notre randonnée jurassienne. Nous avons examiné plusieurs options en Suisse et Soleure présentait un certain nombre d’avantages. Ici, nous n’avons pas besoin de voiture, tous les services et commerces étant sur place; le coût du logement y est raisonnable, Genève est très facilement accessible en train et la ville offre une excellente qualité de vie. Bien que Soleure ne compte que 16.000 habitants, c’est une ville de culture avec musées, théâtres et riche en histoire(s). Le Festival du Cinéma suisse et les Journées littéraires se déroulent également ici. Deux fois par semaine, le marché a lieu dans la vieille ville et les paysans locaux viennent y vendre leurs délicieux produits. Nous nous réjouissons d’explorer la région plus en profondeur. The newest of the long trails crossing Switzerland (nr 7) links Basel, at the border of France and Germany to Chiasso, at the Italian border and covers 320 km. We will walk the first few stages as day trips, each between 20 and 30km, since we can get back to Solothurn easily. For stage 1, we started at Basel train station and walked along the Rhine. The Roche tower, designed by local architects Herzog & de Meuron is the country’s tallest building. We crossed a park and kept walking through the port, Switzerland’s only direct access to the sea, about 600 kms away. Merchandise arrive from Rotterdam and the containers are then transferred directly onto trains. We entered Muttenz by crossing the large railway yard, suburbs and finally the original town which felt architecturally very close to Geneva villages such as Satigny or old Vernier. There were a few ruins of castles along the way, some forest walks and rolling hills with cherry trees until we reached Liestal, the end of the first stage. Le plus récent (n°7) des sentiers de grandes randonnées qui traversent la Suisse de bout en bout relie Bâle, aux frontières allemande et française, à Chiasso, à la frontière italienne et couvre 320 km. Nous marcherons les premières étapes, de 20 à 30 km au jour le jour tant qu’il nous est facile de rentrer à Soleure en fin de journée. La première étape débute à la gare de Bâle, nous amène au bord du Rhin, où nous passons la tour Roche conçue par le bureau d’architectes local Herzog & de Meuron; ce bâtiment est le plus haut de Suisse. Après un parc, nous traversons le port de Bâle, seul accès direct à la mer à environ 600 km de là. Les péniches arrivent de Rotterdam et les containers sont directement transférés sur le rail. Nous entrons à Muttenz par l’immense gare de triage et des quartiers anonymes pour arriver dans le village qui nous rappelle les villages vignerons du Mandement à Genève. Le reste de la journée passe par des forêts, ruines de châteaux et des prairies parsemées de cerisiers avant d’arriver à Liestal, fin de la journée. Having taken care of all our administrative tasks and with our bed, dining table and shelves not to be delivered for another week, we checked the weather forecast which promised us a whole week of summer. The nr 7 path actually proposes a boat trip from Lucerne to Flüelen but we felt like walking and followed the Trans Swiss Trail long-distance (Porrentruy to Mendrisio) nr 2, another path we intend to hike. As it was hot, it was quite hazy but this area is spectacular nonetheless. We stopped at Seelisberg, heading down to Switzerland’s smallest, unmanned youth hostel. We were the only guests. Ayant pris soin des tâches administratives et nos meubles n’étant livrés que la semaine prochaine, nous avons vu que la météo nous promettait une semaine estivale. Aussi, nous avons refait nos sacs et sommes partis pour Beckenried, en Suisse centrale, avançant dans le sentier de la Via Gottardo. Le sentier n° 7 en fait propose de traverser le lac en bateau, de Lucerne à Flüelen mais nous avions envie de marcher et avons suivi le Trans Swiss Trail (Porrentruy à Mendrisio), que nous avons aussi l’intention de parcourir. La chaleur rendait la vue un peu brumeuse mais cette région est toujours spectaculaire. Nous avons fini la journée à Seelisberg et sommes descendus vers la plus petite auberge de jeunesse de Suisse où nous étions les seuls occupants. Shortly after leaving Seelisberg, we reached a promontory with a scenery familiar to a lot of Swiss. It is this view that Geneva painter Charles Giron chose to adorn the parliament in 1902. The scene shows the Grütli field at the forefront and the Mythen mountains of Schwyz, thereby uniting two cantons who were arguing about which one was the cradle of the Confederation. The walk was pleasant and varied, we passed old small castles, farmers working the very steep fields the old way and picknicked by the lake at Bauen. Once we get to the end of the lake, the path follows the canal of the Reuss and it is as flat as the Netherlands, although we are surrounded by very high mountains. This is the path to the Gotthard, so the very busy freeway and the railway, as well as local roads, are nearby. After about 5 kilometres and short of the end of the stage at Erstfeld, we took a bus to Wassen and avoided a long walk the next day through this narrow, busy valley. Le berceau de la Confédération Peu après avoir quitté Seelisberg, nous avons atteint un promontoire avec une vue familière à beaucoup de Suisses. Le peintre genevois Charles Giron a en effet choisi ce lieu pour peindre le tableau qui orne le parlement fédéral. La scène montre la prairie du Grütli au premier plan et les montagnes Mythen surmontant Schwyz. Il réunit ainsi deux cantons qui se disputaient pour savoir lequel était le berceau de la Confédération. Nous avons passé des petits châteaux, avons vu des paysans travailler dans des terrains si pentus qu’ils coupent l’herbe à la faux et pique-niqué au bord du lac à Bauen: une belle randonnée variée. Une fois arrivés au bout du lac, le sentier suit la Reuss canalisée et le terrain est aussi plat qu’aux Pays-Bas, bien qu’entouré de hautes montagnes. Ceci est le chemin qui mène au Gothard, l’autoroute et le train ne sont donc jamais très loin. Après environ 5 kilomètres, juste avant la fin de l’étape du jour à Erstfeld, nous avons pris le bus pour Wassen. Nous avons ainsi évité une longue rando le lendemain dans cette vallée étroite, ombragée à la circulation ininterrompue. The original Gotthard train line opened in 1882 and was a feast of engineering and hard work. Wassen church on its promontory is visible under different angles, as the train makes several loops around it, coming in and out of tunnels, in order to gain and lose altitude over a short distance. In Göschenen, it enters the tunnel to emerge at Airolo in the Swiss Italian part. The contrast between the two villages, at a similar altitude, is strong, the latter being sunnier and warmer, a promise of the south. Panoramic trains go further up, pass the Schöllenen Gorge, Andermatt and go all the way to Zermatt. This part of the trail is also known as the Suworow path, named after the Russian general who marched his men from Milan to Flüelen to chase the Napoleonic troops out of this area. They went further to Ilanz, after the French had taken all the boats on the lake. The enemies battled at the gorge, by the devil’s bridge and there is a monument to the fallen Russians nearby. We reached Andermatt early, visited their most lavish and ornate church and walked on a few kilometres to Hospental.
Shortly after leaving Coire, we entered one of the romansh-speaking areas of the canton. It is a Latin-based language, close to Italian and French and Ladin, one of the dialects of Northern Italy. It is Switzerland’s fourth national language.
Val Lumnezia is an agricultural valley. Typical Romansh villages (although architecturally different from the Engadine) and tiny huts are scattered on the high plateaux.
Peu après avoir quitté Coire, nous sommes entrés dans l’une des régions romanches du canton. C’est une langue latine, proche de l’italien, du français et du Ladino, dialecte du nord de l’Italie. C’est la quatrième langue de Suisse.
Le Val Lumnezia est une vallée d’agriculture de montagne. Des villages typiquement romanches (bien que l’architecture y soit différente de l’Engadine) et de petits mazots sont éparpillés sur les hauts plateaux.
After a climb of 1,000 m up the mountain, we reached our first pass of the day and discovered the plain of the Greina, a beautiful place (worthy of a separate post, to follow).
The second pass led us down, sliding on snow, to Capanna Scaletta (2205 m), our first mountain hut, after 3 nights in our tent. The delicious smell of the stew simmering away confirmed we had arrived in Ticino.
We rewarded ourselves with a beer on the terrace, overlooking the valley, the next day’s destination.
Après une montée de 1000 m pour atteindre notre premier col du jour, nous avons atteint la plaine de la Greina, magnifique et spectaculaire (qui mérite un autre poste, à suivre).
Le deuxième col nous a amenés, après une glissade sur la neige, à la Capanna Scaletta (2205 m), notre première cabane après 3 nuits sous tente. Le fumet du plat qui mijotait nous a confirmé que nous étions bien arrivés au Tessin.
Nous nous sommes installés en terrasse pour prendre une bière bien méritée tout en admirant la vallée en contrebas, destination du lendemain
We had a picnic with a wonderful view about half way down into the plain. The cabin da Terri is visible on the photo.
We then moved on to our next hut.
A Porta Crocera, le premier col, qui surplombe Acquacalda et son centre ProNatura, nous avons pu voir le dernier lys sauvage de la saison. Ils fleurissent au début du mois de juillet et couvrent des champs entiers. Descente puis remontée sur le Passo del Sole.
The weather forecast was for storms from about 2 pm, so we had an early start. Menacing clouds were pouring in from Italy as we reached Corno pass and Griess lake.
We found shelter in Fiesch and decided to stay there 2 nights, while the stormy front passed.
La météo nous ayant promis des orages dès 14 heures, nous sommes partis tôt. Des nuages menaçants arrivaient d’Italie alors que nous arrivions au col.Corno et descendions vers le lac Griess.
Nous avons trouvé refuge à Fiesch, où nous avons passé 2 nuits en attendant que le front d’orages passe.
Then it was a long hike up a couple of valleys until we found a suitable camping spot at the foot of the next pass.
Ensuite, ce fut la longue montée, par deux vallées, jusqu’au lieu de notre campement, au pied de notre prochain col.
The scenery had changed again and we walked among larch trees, rhododendrons and blueberry bushes (unfortunately too early) but picked wild strawberries.
We stayed at the hospice; most of the other hosts were geologists, from Germany, South Africa and California.
Le paysage avait à nouveau changé et nous marchions parmi les mélèzes, rhododendrons et les myrtilles (trop tôt pour les fruits, malheureusement) mais nous avons cueilli des fraises des bois.
Nous avons dormi à l’hospice; la plupart des autres clients étaient des géologues, d’Allemagne, d’Afrique du sud et de Californie.
This day we hiked along the “bisse du païen” (the pagan’s bisse), which starts at a spring that wells in the middle of a field.
It follows the contour of the mountain and we suddenly saw the very impressive Bietschhorn, standing high above its neighbouring peaks.
We camped at 2200m and the last photos show the view from our tent at sunset and around 7 am.
Ce jour-là, nous avons longé le bisse du païen qui commence juste en-dessous d’une source jaillissant au milieu d’un pré.
Il suit les contours de la montagne et nous avons soudainement vu le très impressionnant Bietschhorn qui domine les sommets avoisinants.
Nous avons campé à 2200m et les dernières photos montrent la vue depuis notre tente au coucher du soleil et vers 7h du matin.
We walked around a path at 3200m, where it is possible to see all of them. It has explanations, in German, about each of these mountains.
On one of the photos, the 3000+ (on the right) look very small compared to their 4000+ neighbours
Nous avons suivi un sentier à 3200m où il est possible de tous les voir. Il y a des explications, en allemand, sur chacune de ces montagnes.
Sur l’une des photos, les 3000+ , à droite, ont l’air petits à côté de leurs voisins 4000+.
Finishing the day in the saunas of the youth hostel was a real treat …
Relaxation en finissant la journée dans les saunas de l’auberge de jeunesse.
It has kept some of its old granaries (raccard). These structures are typically built on stilts and have a big circular stone on each pillar, preventing rodents from eating the grains. Many of them have now been transformed into residences.
Le village a gardé quelques vieux raccards (greniers). Ces bâtiments sont construits sur des pilierd et une grosse pierre circulaire empêche les rongeurs de s’attaquer aux graines. Beaucoup de ces raccards ont été transformés en résidence dans tout le canton.
From the pass, we could, for the first time, see the Dents du Midi and the glacier of Les Diablerets, both close to Lake Geneva.
The Weisshorn shone in the sun and looked beautiful. The view to the end of the valley, our destination, was equally pleasant.
Depuis le col, nous avons pu, pour la première fois distinguer les Dents du Midi et le glacier des Diablerets, ce qui veut dire que nous nous rapprochons du Léman.
Le Weisshorn scintillait au soleil et la vue du fond de la vallée était magnifique aussi.
Further up, there is another blue, natural lake and the view of both from the pass is very pretty.
Once again, reaching the top, the reward of yet another new and stunning view, makes the long climb up well worth the effort.
We decided to climb the Sasseneire, another 300m to get a full 360° view but the clouds moved in so we headed down into Val d’Hérens. The clouds stayed glued to the peaks but we enjoyed a sunny picnic watching paragliders taking off for a fun ride.
Un peu plus haut, on trouve un lac naturel, bleu et la vue des deux lacs est très belle.
Une fois de plus l’arrivée au sommet nous offre une belle récompense avec des vues époustouflantes sur les vallées suivantes.
Nous voulions monter au Sasseneire, 300m plus haut, qui offre une vue à 360° sur tout le Valais, mais les nuages sont arrivés et nous sommes descendus dans le Val d’Hérens. Les nuages sont restés sur les cimes mais nous avons pique-niqué en regardant les parapentistes s’élancer vers la vallée.
We stayed in an unmanned refuge just above the lake.
Nous sommes passés par le Pas de Chèvres et ses 5 échelles verticales pour atteindre les éboulis et arriver finalement au lac des Dix, formé par le barrage de la Grande Dixence. Ce barrage mesure 280m de hauteur et a 150 km de tunnels qui amènent l’eau de plusieurs vallées (dont celle de Zermatt).
Nous avons dormi dans un refuge non gardé.
Une cabane étant pleine, nous avons dormi dans un refuge non gardé mais cela signifie franchir 3 cols au lieu de deux.
Nous avons quitté le lac des Dix, marché dans la neige molle dans le bas de glaciers et avons vu le Mont-Blanc et les Grandes Jorasses, pour la première fois depuis le 3e col. Ensuite, descente sur la Cabane de Louvie au bord de son lac avec le massif des Combins en toile de fond.
Nous nous sommes brièvement arrêtés dans le peu attrayant village de Bourg St-Pierre où l’armée napoléonienne (46 000 hommes) a bivouaqué en 1800 avant de poursuivre notre route vers le col du Grand St-Bernard.
The road to the pass is closed from October to June and, during these months, is only accessible on skis and snowshoes. Still, over 11,000 people stay overnight every year.
We were told that 150-200 such hikers pass through every day in the summer.
We had thought we would do that loop from here before going on but, hearing that – and seeing the crowds, decided not to.
On nous a dit, qu’en été, ce tour leur amène de 150 à 200 randonneurs par jour.
Nous avions pensé faire ce tour depuis là avant de finir notre sentier mais, en entendant ceci – et voyant la foule, y avons renoncé.
Friends joined us the next day for the hike to Col de la Forclaz (and a delicious lunch).
August 15 is a Catholic religious holiday, and we walked past an open-air mass. An alpine horn gave a beautiful rendition of Amazing Grace, another special moment.
Des amis nous ont rejoints le jour suivant pour la montée au col de la Forclaz (où nous avons pris le temps d’un long et délicieux repas).
Le 15 août, jour de l’Assomption est férié dans les régions catholiques. Nous sommes passés près d’une messe en plein air et avons entendu le cor des Alpes jouer une belle version d’Amazing Grace, encore un beau souvenir.
Nous avons gravi plus de 44.000m et sommes descendus de plus de 41.000m. Nous avons traversé 27 cols dont seuls 3 étaient accessibles par voiture.
Lausanne will also see a green tower (Tour des Cèdres), putting the town higher on the world’s architectural destinations.
http://www.treehugger.com/…/another-vertical-forest-being-b…
Lausanne deviendra sans doute une destination architecturale prisée avec la construction de la “Tour des cèdres”.
We went on a shortish walk along Walensee towards Quinten. The village, at the foot of the Churfisten, benefits from a pleasant micro-climate and is accessible only on foot or by boat.
Nous sommes en Suisse pour un house-sit où nous étions venus en mai, au-dessus de Zoug et son lac.
Aujourd’hui, nous avons fait une promenade le long du Walensee, en direction de Quinten. Ce village, au pied des Churfisten, bénéficie d’un micro-climat agréable et n’est accessible qu’à pied ou par bateau.
Les montagnes Mythen sont une destination populaire dans le canton de Schwyz. Nous sommes arrivés au sommet de la Grosse Mythe après 800m de montée. Les nuages jouaient à cache-cache et nous n’avions pas vu la cabane avant d’y arriver.
C’était une balade facile sur la crête de la colline derrière Ebertswil avec vues sur Zoug et Zurich. Le chemin mène à travers des villages fermiers.
At the summit (2130m), the view is 360 degrees, and offers great plunging views of the Four Cantons Lake. The Alpine panorama is also stunning: from the Säntis in the East to the Bernese Alps and the Eiger-Mönch-Jungfrau and the Wallis 4000+m all glittering in the sun.
Une magnifique journée vers le fond d’une vallée avant de monter de 1000m pour atteindre le sommet du Pilate.
De là, à 2100m, la vue est de 360 degrés et plonge sur le lac des Quatre-Cantons. Le panorama alpin est un régal: du Säntis à l’est aux alpes bernoises. Le trio Eiger-Mönch-Jungrau et les 4000+m valaisans dominant le tout sous un soleil éclatant.
Une randonnée de 5 heures dans le parc naturel de l’Entlebuch, à travers des prés, des marais et des roches karstiques. Finalement, une dernière montée pour atteindre le sommet et marcher le long de la crête. Encore une belle journée
Pour notre deuxième balade, nous sommes restés proches des rives du lac, en partant de Horw. Après Kastanienbaum, nous sommes montés à travers prés pour des vistas à 180°. Bien que les nuages aient caché les sommets, la vue était magnifique.
In any case, it is very pretty along the way.
Dans tous les cas, c’est beau du début à la fin.
A day later, a change of atmosphere with an easy walk along the south of Lake Zurich, from Rapperswil to Schmerikon. After the swimming area at the beginning, the shore is a protected area with reeds in the water.
Not so far, towering over the region, is the Säntis, northeastern Switzerland highest summit, at about 2500m.
As we had walked along the Jura a month ago, we chose to head to the Alps. We visited Villars, Leysin and Les Diablerets and finished with a boat trip on the lake. A full day.
So, we packed our bags and headed for central Switzerland, advancing our Via Gottardo project, starting our walk in Beckenried.