Some August impressions

We have not been able to hike much this summer. It was only towards the end of the month that we took a funicular for a walk above Lake Brienz.

Jenny had spent several weeks in Geneva for family reasons, without time to see friends. She managed one evening at Cine Transat, the free outdoor cinema by the lake. Guess the film.

2025 marked the 100th anniversary of Richard Burton’s birth. There was a homage in  his memory on 1st of August, Swiss national  day in the village of Céligny where he lived on and off in a modest house from 1958  to his death in 1984 He enjoyed the local café and vineyards and was well-liked.

Août : quelques impressions

Nous n’avons pas pu faire beaucoup de randonnées cet été. Ce n’est que vers la fin du mois que nous avons pris un funiculaire pour nous promener au-dessus du lac de Brienz. 

Jenny avait passé plusieurs semaines à Genève pour des raisons familiales, sans avoir le temps de voir des amis. Elle a pu passer une soirée à Ciné Transat, le cinéma extérieur gratuit au bord du lac. Devinez le film.

L’année 2025 a marqué le 100e anniversaire de la naissance de Richard Burton. Il y a eu un hommage en sa mémoire le 1er août, fête nationale suisse, dans le village de Céligny où il a vécu par intermittence dans une modeste maison de 1958 à sa mort en 1984.

Back to Oslo and change of plans – again

Once in Kirkenes, we thought we could take a bus just across the Finnish border and make our way south. Not so easy.  It requires taking a once-a-day (at 6 am) bus further west in Norway before being able to cross over. Then, the next day, a once-a-day bus (9 am) south to Inari or Rovaniemi. From the latter, it is easy to get down to Helsinki. 

Since we had a return flight from Oslo to Geneva on July 10, we were going to run out of time and – given the summer holidays crowds – have an expensive flight Helsinki – Oslo. 

So we flew straight to Oslo (2h10 almost the same flying time as from Geneva).

The weather was cool and wet, we chatted with the people at the hikers association and they said hiking anywhere this coming week would be challenging, with heavy rains, some snow and fog forecast in different parts of the country.

So, Oslo it is, until our return. We have visited museums, seen a couple of short ballets, strolled around and stocked up on sports gear. 

Oslo sits on its fjord and is nestled among forests where possibilities to walk are endless, the area is peppered with lakes and there are huts to get refreshments and a piece of blueberry pie.  Several metro lines take you to the start of the walks at an altitude of 200 m.

In winter, people take the metro with their skis, after work, and go for some cross-country skiing along these paths, lit at night.  

Now that summer is back, we walk in the area (it takes a day’s travel in each direction to reach the mountains).  The forecast is for up to 28° for this coming weekend of mid-July.

Oslo’s city hall is the venue for the Nobel Peace Prize every December. Its construction started in 1931 but was interrupted during the war, so it was not until 1950 that it was inaugurated. While it is not the most attractive building on the outside, we found the various decorations  in the building very interesting.  Norwegian patterns, themes, landscapes and history, with the Occupation frise, in the main hall, painted after the war, are well represented.

Liberation day, part of the frise

Retour à Oslo et nouveau changement de plan

Arrivés à Kirkenes, nous avions pensé prendre un bus juste pour la Finlande et descendre vers le sud. Pas si facile. Il faut d’abord prendre le seul  bus quotidien (à 6 heures du matin) qui va vers l’ouest de la Norvège avant de pouvoir traverser. Puis, le lendemain, ne pas rater l’autre bus (à 9 heures) vers le sud jusqu’à Inari ou Rovaniemi. Depuis là, il est aisé de voyager vers Helsinki.

Comme nous avions un vol de retour d’Oslo à Genève le 10 juillet, nous allions manquer de temps et – compte tenu de la foule des vacances d’été – avoir un vol coûteux Helsinki – Oslo.

Nous avons donc pris l’avion pour Oslo (2h10 presque la même durée de vol qu’au départ de Genève).

Le temps était frais et humide, nous avons discuté avec les gens de l’association des randonneurs et ils ont dit que la randonnée n’importe où cette semaine serait difficile, avec de fortes pluies, de la neige et du brouillard prévus dans différentes parties du pays.

Ce sera donc Oslo, jusqu’à notre retour. Nous avons visité des musées, assisté à quelques courts ballets, nous nous sommes promenés et avons fait le plein de vêtements de sport.

Oslo se trouve sur son fjord et est nichée au milieu de forêts où les possibilités de marcher sont infinies, la région est parsemée de lacs et il y a des cabanes pour obtenir des rafraîchissements et un morceau de tarte aux myrtilles. Plusieurs lignes de métro vous emmènent au départ de balades à 200 m d’altitude.

En hiver, les gens prennent le métro avec leurs skis, après le travail, et vont faire du ski de fond le long de ces sentiers éclairés la nuit.

Maintenant que l’été est de retour, nous nous promenons dans la région (il faut une journée de voyage dans chaque sens pour atteindre les montagnes). Les prévisions annoncent jusqu’à 28° pour le week-end de la mi-juillet.

L’hôtel de ville d’Oslo accueille le prix Nobel de la paix chaque mois de décembre. Sa construction a commencé en 1931 mais a été interrompue pendant la guerre, ce n’est donc qu’en 1950 qu’il a été inauguré. Bien que ce ne soit pas le bâtiment le plus attrayant à l’extérieur, nous avons trouvé les différentes décorations du bâtiment très intéressantes. Les motifs, les thèmes, les paysages et l’histoire norvégiens, avec la frise de l’Occupation, dans le hall principal, peinte après la guerre, sont bien représentés.

Towns in the Arctic

Bodø was our first stop after boarding in Trondheim.  It is the second city in the Arctic with a population of around 55’000 inhabitants.  The city was bombarded in May 1940 and many buildings were reduced to ashes. The population had been evacuated, so casualties were limited.  However, it had to be rebuilt quickly after the war to lodge the inhabitants. At the time, cost and speed were most important and it has long been considered Norway’s ugliest town.

Things have changed in the past twenty years and new, attractive, buildings have come up (for ex. a library, by the old harbour).  Bodø was one of three European Capital of Culture in 2024.

Its cathedral was destroyed in 1940 and the new one inaugurated in 1956. The interior is much nicer than the exterior.

Its campanile, separated from the main building, is quite unusual.

It is the last stop of the Northern train line. 

Fun fact, the airport is 1.5 km away from the city centre and most people just walk to/from it. 

Then we stopped for a few hours at Tromsø, the largest city in the North, and a popular winter destination (Northern lights, skiing). We did not have much time to visit, as Jenny had a lengthy appointment at the dentist, due to a broken tooth and amalgam in Trondheim on the week-end.  There is a sporty and young vibe to the town.

For people in Europe of a certain age, Hammerfest was known as the northernmost city/town in the world, so it was irresistible for us to get up at 5 am for the cargo unloading (only one box came on board), which lasted 40 minutes.  The ship stops for a couple of hours, around midday on its southbound journey.  Hammerfest is an old settlement, was the base for polar expeditions and has had the status  of a city since 1789.

Honningsvåg, the gateway to the North Cape, is now also considered a city, so there is a rivalry between these two towns for which one is the most septentrional. . Honningsvåg has a couple of art galleries, a theatre and received the status of a city in 1996, in spite of its population being below 5,000 inhabitants, which is the minimum in Norwegian law to gain that status.

We finished our trip at Kirkenes, which has many signs in cyrillic alphabet, although the tourist trade from Russia has ceased since the war in Ukraine.  Tourism from its neighbours was the town’s main revenue and many shops have closed, many people have left, it has the depressed feeling of a dying town.

Villes arctiques

Bodø a été notre premier arrêt après l’embarquement à Trondheim. C’est la deuxième ville de l’Arctique avec une population d’environ 55’000 habitants. La ville a été bombardée en mai 1940 et de nombreux bâtiments ont été réduits en cendres. La population avait été évacuée, de sorte que les pertes humaines furent limitées. 

Cependant, il a fallu reconstruire la ville rapidement après la guerre pour loger ses habitants. À l’époque, le coût et la rapidité de construction étaient le plus important et Bodø a longtemps été considérée comme la ville la plus laide de Norvège. Les choses ont changé au cours des vingt dernières années et de nouveaux bâtiments attrayants ont vu le jour (par exemple une bibliothèque, près du vieux port). Bodø a été l’une des trois capitales européennes de la culture en 2024. 

Sa cathédrale a été détruite en 1940 et la nouvelle inaugurée en 1956. L’intérieur est beaucoup plus agréable que l’extérieur. Son campanile, séparé du bâtiment principal, est assez atypique. 

Bodø est le dernier arrêt de la ligne de train du Nord. Fait amusant, l’aéroport est à 1,5 km du centre-ville et la plupart des gens s’y rendent à pied.

Nous nous sommes ensuite arrêtés quelques heures à Tromsø, la plus grande ville du Nord, et une destination hivernale populaire (aurores boréales, ski). Nous n’avons pas eu beaucoup de temps pour la visiter, car Jenny avait un long rendez-vous chez le dentiste, à cause d’une dent et d’un amalgame cassés à Trondheim le week-end. Il y a une ambiance sportive et jeune dans la ville.

Pour les Européens d’un certain âge, Hammerfest était connue comme la ville la plus septentrionale du monde, il était donc irrésistible pour nous de nous lever à 5 heures du matin pour le déchargement de la cargaison (une seule boîte est montée à bord), qui a duré 40 minutes. Le navire s’arrête pendant quelques heures, vers midi, dans son voyage retour vers le sud. Hammerfest est une ancienne colonie, qui était la base des expéditions polaires et a le statut de ville depuis 1789.

Honningsvåg, la porte d’entrée du Cap Nord, est aujourd’hui également considérée comme une ville, il y a donc une rivalité entre ces deux bourgades pour admettre laquelle est la plus septentrionale. Honningsvåg possède quelques galeries d’art, un théâtre et a reçu le statut de ville en 1996, bien que sa population soit inférieure à 5 000 habitants, ce qui est le minimum en droit norvégien pour obtenir ce statut.

Nous avons terminé notre voyage à Kirkenes, qui possède de nombreux panneaux en alphabet cyrillique, bien que le commerce touristique en provenance de Russie ait cessé depuis la guerre en Ukraine. Le tourisme de ses voisins était le principal revenu de la ville et de nombreux magasins ont fermé, beaucoup de gens sont partis, elle a le sentiment déprimé d’une ville en déclin.

Trollfjorden and midnight sun

The boat’s size and manoeuvrability allows it to sail closer to the coast, through small inlets and tight passages.  One such place was a narrow fjord, Trollfjorden, north of the Lofoten.  We gently glided into the spoon-shaped fjord, the boat turned around and we sailed back out.  All this took place at around midnight.

Many people went back to their cabin but we stayed up and were rewarded, at the end of Tengelfjord, by a wonderful 1am sunset.  It had been a long time since we’d stayed up until 2 am.

Trollfjord et le soleil de minuit 

La taille et la manœuvrabilité du bateau lui permettent de naviguer au plus près des côtes, à travers de petites criques et des passages resserrés. L’un de ces endroits est un fjord étroit, le Trollfjorden, au nord des Lofoten. Nous avons doucement glissé dans ce fjord en forme de cuillère, le bateau a fait demi-tour et nous sommes repartis. Tout cela s’est passé vers minuit.

Beaucoup de gens sont rentrés dans leur cabine mais nous sommes restés debout et avons été récompensés, à la fin du Tengelfjord, par un magnifique coucher de soleil à 1 heure du matin.

Cela faisait longtemps que nous n’étions pas restés debout jusqu’à 2 heures du matin.

Past the Arctic circle

Our boat left Trondheim at around noon and we passed the Arctic circle the next morning before 8 am (there was a contest to guess the right time between 7.30 and 8.30 am). 

The boat is wonderful, no music, no constant “entertainment”, we just watch the scenery. There are several excursions available at each stop, should one wish to take part.  We have extended our trip by another two nights. 

The weather cleared up as we went further north.

Au-delà du cercle polaire arctique

Notre bateau a quitté Trondheim vers midi et nous avons passé le cercle polaire arctique le lendemain matin avant 8 heures (il y avait un concours pour deviner l’heure exacte entre 7h30 et 8h30).

Le bateau est très plaisant, pas de musique, pas de divertissement constant, nous regardons juste le paysage. Plusieurs excursions sont disponibles à chaque arrêt, si l’on souhaite y participer. Nous avons prolongé notre voyage de deux nuits supplémentaires.

Le temps s’est éclairci au fur et à mesure que nous avancions vers le nord.

Switching to a boat

Given the weather forecast, we thought we would take a train as far north as it goes (Bodø) and see then what the next steps could be.  The train, however, was fully booked and Entur, the app for travelling within Norway, suggested the boat.

John did a quick search and we went for an electric boat that is a mix of cruise and cargo, fully Norwegian-owned and -crewed.  The further north we go, the fewer roads there are and the boat is the best and fastest way for these small towns and communities to be resupplied. The ship stops very regularly, sometimes for only 10 minutes, just the time to unload/load people and goods.  It also ran as a postal boat until the service was discontinued in the early 1990s (same for the Hurtigruten).

We are not cruise people and, frankly, it is more our idea of a punishment than a holiday, so we booked only two nights, to Tromsø. 

Leaving Trondheim, we passed this lighthouse, built in the late 19th century.  These used to be guarded by single, retired fishermen.  However, this place saw a man coming with his family (three children), with occasional school teachers dropping by; they stayed around 20 years.  It is hard to imagine going back to a life on the mainland.

On passe au bateau

Compte tenu des prévisions météorologiques, nous avons songé à prendre un train vers le nord (Bodø, terminus de la voie ferrée) et voir ensuite quelles pourraient être les prochaines étapes. Le train, cependant, était complet et Entur, l’application pour voyager en Norvège, a suggéré le bateau. John a fait une recherche rapide et nous avons opté pour un bateau électrique qui est un mélange de croisière et de fret, entièrement détenu par une famille norvégienne et avec un équipage également norvégien. 

Plus nous allons vers le nord, moins il y a de routes et le bateau est le meilleur et le plus rapide moyen pour ces petites villes et communautés d’être approvisionnées. Le navire s’arrête très régulièrement, parfois pour seulement 10 minutes, juste le temps de décharger/charger des personnes et des marchandises. Il a également fonctionné comme bateau postal jusqu’à ce que le service soit interrompu au début des années 1990 (idem pour le Hurtigruten).

Nous ne sommes pas des croisiéristes et, franchement, c’est plus notre idée d’une punition que de vacances, nous n’avons donc réservé que deux nuits, jusqu’à Tromsø. 

En quittant le fjord de Trondheim, nous sommes passés devant ce phare, construit à la fin du 19ème siècle. Ceux-ci étaient gardés par des pêcheurs célibataires à la retraite. Pourtant, cet endroit a vu venir un homme avec sa famille (trois enfants), avec des enseignants occasionnels qui passaient ; Ils sont restés environ 20 ans. Il est difficile d’imaginer retourner à une vie sur le continent.

Trondheim

In the morning, the weather was dreadful and the forecast was for a rainy, foggy day – and week!  We did not like the idea of a 7-hour long hike in such adverse conditions, with no views, on Jenny’s birthday. 

So, when someone mentioned driving back 1h30 to Dombås to catch a train, we seized the opportunity to join them and headed to Trondheim.

Trondheim sits on the third longest fjord of the country and is the third city by population.  It boasts the northernmost gothic cathedral (Nidaros, built from 1070 onwards), which is also the arrival point of St Olav’s way.  There are 7 different paths, the longest and most popular being the Oslo-Trondheim 643 km route.  While this pilgrimage has been popular in Scandinavia for almost 1,000 years, it does not draw the huge crowds of the Camino.  The cathedral was the coronation church of Norwegian kings until 1906.

When the royal family comes into town, they stay at their residence, in the centre, on a street corner, near the cathedral. Built in the late 18th century, it covers 4000 m2 and is the largest wooden palace in Scandinavia.

We stayed two nights and enjoyed strolling around its pleasant city centre in summer mood, with a market, salsa dancers and old warehouses turned into nice-looking apartments. 

Jenny’s birthday turned out much better than we feared at the start of the day.

Le matin, le temps était épouvantable et les prévisions annonçaient une journée – et une semaine pluvieuses et nuageuses! L’idée d’une randonnée de 7 heures dans des conditions aussi défavorables, sans vue, le jour de l’anniversaire de Jenny, ne nous tentait absolument pas. Aussi, quand quelqu’un a mentionné prendre la route 1h30 pour Dombås, à 1h30, pour prendre un train, nous avons saisi l’occasion de nous joindre à elle et sommes partis pour Trondheim.

Trondheim se trouve sur le troisième plus long fjord du pays et est la troisième ville en terme de population. Elle possède la cathédrale gothique la plus septentrionale (Nidaros, construite à partir de 1070), qui est également le point d’arrivée du chemin de Saint-Olav. Il y a 7 chemins différents, le plus long et le plus populaire étant l’itinéraire Oslo-Trondheim de 643 km. Bien que ce pèlerinage soit populaire en Scandinavie depuis près de mille ans, il n’attire pas les foules immenses du Camino. La cathédrale a été l’église du couronnement des rois norvégiens jusqu’en 1906.

Lorsque la famille royale vient en ville, elle séjourne dans sa résidence située en plein centre à quelques encablures de la cathédrale. Construit à la fin du 18e siècle, il s’étend sur 4000 m2 et est le plus grand palais en bois de Scandinavie.

Nous sommes restés deux nuits et avons apprécié de nous promener dans son agréable centre-ville à l’ambiance estivale, avec un marché, des danseurs de salsa dans la rue et de vieux entrepôts transformés en appartements agréables.

L’anniversaire de Jenny s’est avéré bien meilleur que ce que nous craignions au début de la journée.

Endless boulders

We woke up to another sunny day, so we were on our way to the next hut, a privately-run one, a new experience for us.

We very quickly entered Rondane national park and the first part of the hike, up very gently then down into another valley, was quite alike to yesterday, minus the snow. The sound of many cuckoos accompanied us for about two hours, we could still hear them above the tree line. Again, the land was boggy and slowed us down a lot. 

We crossed a couple of people who mentioned walking through some challenging terrain but seemed in a hurry to get going as clouds had started to appear. 

From the bottom of the valley, it was a steeper climb and it became more mineral. We rested at the top before tackling steep(ish) snow fields and boulders.

Now, we have often crossed boulder fields and they are usually at most a couple of hundred metres. This one seemed endless, it was a rolling pass and after 1.8 km of it, we still could not see its end. It was tough, especially after a 5-hour walk.  Dark clouds had appeared and we hoped we would make it to the hut before the rain. We did – and we got a glimpse of the surrounding mountains before the fog and rain swallowed them.

Interminables rochers

Nous nous sommes réveillés sous une nouvelle journée ensoleillée et nous sommes mis en route vers la prochaine cabane, privée celle-ci, une nouvelle expérience pour nous. 

Nous sommes très rapidement entrés dans le parc national de Rondane et la première partie de la randonnée, une douce montée suivie d’une descente dans une autre vallée, était assez similaire à hier, sans la neige. Le bruit de nombreux coucous nous a accompagnés pendant environ deux heures, nous les entendions encore au-dessus de la limite des arbres. A nouveau, le terrain était marécageux et nous a beaucoup ralentis.

Nous avons croisé quelques personnes qui ont mentionné avoir marché sur un terrain difficile, mais qui semblaient pressées de partir car les nuages avaient commencé à apparaître. 

Du bas de la vallée, la montée était plus raide et le paysage plus minéral. Nous nous sommes reposés au sommet avant de nous attaquer à des champs de neige escarpés et à des rochers.

Nous avons souvent traversé des champs de rochers et ils durent généralement au plus quelques centaines de mètres. Celui-ci semblait interminable, c’était un col ondulant et après 1,8 km, nous ne pouvions toujours pas voir sa fin.  Une traversée rude, surtout après 5 heures dans les jambes. Des nuages sombres étaient apparus et nous espérions arriver à la cabane avant la pluie. Nous l’avons fait – et nous avons eu un aperçu des montagnes environnantes avant que le brouillard et la pluie ne les engloutissent.

First national park and first manned hut

There was no rain in Dombås. We started our hike at the lovely old train station of Hjerkinn, a 30-minute ride away. The first hour’s walk was, again, through marshes so we had wet feet but the sun shining on us had lifted our spirits (if not made our backpacks lighter).

We quickly entered Dovre national park and started going up, nothing steep. We crossed our first snowfields, and a couple of rivers. The views were wide and open with lichen-covered soils giving a very pale greenish tinge to the scenery.

We met a group of 3 people carrying snowboards and skis. They had driven from Oppdal to have a few slides down on what little snow remained : very motivated skiers!

We arrived at a lovely manned cabin, with a drying room (always a treat) and great cuisine. Before dinner, we were treated to the history of the cabin and the valley (Grimsdalen), which still has around 50 summer farms. The manned cabins we have been to over time all work with local farms and offer great local products, such as lamb, pork, vegetables. Many countries could take inspiration from this.

Premier parc national et première cabane gardée

Il n’y a pas eu de pluie à Dombås. Nous avons commencé notre randonnée à la charmante vieille gare de Hjerkinn, à 30 minutes de train. La première heure de marche s’est déroulée, encore une fois, à travers des marais, nous avions donc les pieds mouillés, mais le soleil qui brillait nous avait remonté le moral (si ce n’est rendu nos sacs à dos plus légers).

Nous sommes rapidement entrés dans le parc national de Dovre et avons commencé à monter, rien de raide. Nous avons traversé nos premiers champs de neige et quelques rivières. Les vues étaient panoramiques avec des sols couverts de lichen donnant une teinte verdâtre très pâle au paysage. Nous avons rencontré un groupe de 3 personnes portant des snowboards et des skis. Ils étaient venus d’Oppdal pour faire quelques glissades sur le peu de neige qui restait : des skieurs très motivés !

Nous sommes arrivés dans une jolie cabine gardée, avec une salle de séchage (toujours un soulagement) et une excellente cuisine. Avant le dîner, nous avons eu droit à l’histoire de la cabane et de la vallée (Grimsdalen), qui compte encore environ 50 fermes d’été. Les cabanes gardées que nous avons visitées au fil du temps travaillent toutes avec les fermes du coin et offrent d’excellents produits locaux, tels que de l’agneau, du porc, des légumes. De nombreux pays pourraient s’en inspirer.

At 7pm – A 19h

At 1 am – A 1h du matin

False start

We had thought of hiking from Rondvassbu, near Otta, to Åndalsnes but the manned huts were not open for a few days and there were no buses yet to get us close to the start.

So our plans changed and we decided to walk it in the other direction. Trains were full (it is the Trondheim line until Dombås), so we took a bus. The weather was quite stormy for most of the way. 

However, the next day was clear, so we climbed up from the fjord. The rain had started before the pass but, once over, we found ourselves in very marshy land, where we tried to hop from stone to stone. The rain became much stronger, the stones disappeared in the grass, our shoes got sucked into mud and we had to walk through a knee-deep river (the T-marked rocks were clearly visible well below the surface). After over two hours of this we arrived at the self-serviced hut of Måsvassbu.

Two women, who were already there and had seen us walking down the valley, had kindly gotten a couple of fires going (one to warm us up, the other one to dry out our gear).  We spent a lovely evening chatting. They’d been coming to this hut for years and one of them was staying for 5 days.  They had tried to hike up to the next hut, but returned when they found themselves in fog, unable to see the next mark. Rain was forecast for a week, so they suggested we postpone our next 3 days of hut-to-hut hiking. We always listen to the locals.

As we hike for the scenery and we could not see the mountains, we chose to go back east, where we might get drier conditions.

Faux départ

Notre idée était de randonner de Rondvassbu, près d’Otta, à Åndalsnes, mais les refuges gardés n’étaient pas encore ouverts et il n’y avait pas encore de bus pour nous amener près du départ. Nos plans ont donc changé et nous avons décidé de faire le chemin dans l’autre sens. Les trains étant pleins (c’est la ligne de Trondheim jusqu’à Dombås), nous avons pris un bus. Le temps était assez orageux pendant la majeure partie du trajet. 

Cependant, le lendemain était clair, alors nous sommes partis du fjord. La pluie avait commencé avant le col mais, une fois franchi, nous nous sommes retrouvés dans un terrain très marécageux, où nous avons essayé de sauter de pierre en pierre. La pluie est devenue beaucoup plus forte, les pierres ont disparu dans l’herbe, nos chaussures ont été aspirées dans la boue et nous avons dû marcher dans une rivière jusqu’aux genoux (les rochers marqués du T du sentier étaient clairement visibles sous la surface). Après plus de deux heures, nous sommes arrivés à la cabane de Måsvassbu.

Deux femmes, sur place et qui nous avaient vus descendre la vallée, avaient gentiment allumé deux feux (l’un pour nous réchauffer, l’autre pour faire sécher notre matériel). Nous avons passé une belle soirée à bavarder. Elles venaient dans cette cabane depuis des années et l’une d’elle y passait 5 jours. Elles avaient essayé de marcher jusqu’à la cabane suivante, mais étaient revenues quand elles s’étaient retrouvées dans le brouillard, incapables de voir la prochaine marque. La pluie était annoncée pour une semaine, aussi nous ont-elles suggéré de reporter nos 3 prochains jours de randonnée de refuge en refuge. Nous sommes toujours à l’écoute des locaux.

Comme nous marchons pour le paysage et que nous ne pouvions pas voir les montagnes, nous avons choisi de retourner vers l’est, où nous aurions peut-être des conditions plus favorables.