Monte Vettore

The weather had been a bit unstable but the forecast was showing Tuesday 13 as the clearest day to climb Monte Vettore, the Monti Sibillini’s highest summit, at 2’476 m. During the first half of the walk, we could see only Monte Vettorotto. It is only once at the bivacco that we see Vettore.

Indeed, we had hardly seen it since we had arrived, as it was mostly in the clouds. A couple of days later, there were massive storms and strong winds, so we were glad we had not missed that opportunity.

Normally, there is a lake at about 1’900 m, where a minuscule crustacean (Chirocephalus marchesonii) lives.  It is endemic to this place and has not been found anywhere else in the world. This year, however, the lake has run dry and we could not see any trace of it. While this tiny animal can adapt and survive some periods of drought, there are fears that it could disappear within the next few decades.

Four years ago, we had climbed Monte Sibilla (which gives its name to the park) and Monte Priora, the third highest but a towering presence.

Here are the links :

Le temps avait été instable mais la météo nous promettait une journée calme et ensoleillée le mardi 13, donc idéale pour gravir le Mont Vettore, le sommet le plus élevé des Monts Sibillins, à 2’476 m. Durant la première moitié de la montée, on ne voit que le Mont Vettorotto. Ce n’est qu’une fois arrivés au bivouac que l’on voit le Vettore.

En fait, nous l’avions à peine aperçu depuis notre arrivée, perdu qu’il était dans les nuages. Deux jours plus tard, des orages violents accompagnés de vents violents s’abattaient sur la région. Nous étions heureux de ne pas avoir raté cette opportunité.

Normalement, il y a un lac vers 1’900 m, qui abrite un minuscule crustacé (Chirocephalus marchesonii). Cette espèce y est endémique et n’a été trouvée nulle part ailleurs dans le monde.  Cette année, le lac est à sec et nous n’en avons trouvé aucune trace.  Ce petit animal semble pouvoir s’adapter et survivre à des périodes de sécheresse mais des experts craignent sa disparition dans les prochaines décennies.
Il y a presque quatre ans, nous avions gravi le Mont Sibilla (qui donne son nom au parc) et le Mont Priora, le troisième sommet du parc, à la présence imposante.

Les liens à ces deux articles se trouvent ci-dessus.

A short loop in Emmental

The small village of Dürrenroth used to be a carriage relay stop on the way from Berne to Zurich. This explains the historic hotel and restaurant (two separate buildings), which used to host the travellers.

From the village, we climbed the hill and walked on a hilly plateau.  Most of the farms were tucked away below the crest or bordered by dense trees, so we suspect it must be quite windy. About half way in the hike, we went down into another village, Ursenach, whose church has stained glasses dating back to around 1520.  Apparently, their style is indicative of a limited period of time.  A climb back up to reach the plateau again and we were on our way back, on the other side of the crest.

Un petit tour en Emmental

Le petit village de Dürrenroth était un relais de calèches entre Berne et Zurich, ce qui exlique l’hôtel et le restaurant historiques qui se font face et où les voyageurs se reposaient.

Nous avons gravi la colline et nous sommes retrouvés sur une plateau ondulé.  La plupart des fermes sont construites en-dessous des crêtes ou bordées par des bois, donc cette région doit être assez venteuse.  A mi-chemin, le sentier nous mène au petit village d’Ursenach, où les vitraux du temple datent des années 1520. Apparemment, leur style indique une période assez précise. Remontée vers le plateau, de l’autre côté de la crête et retour vers notre point de départ.

The colours of April

Back in Switzerland, and after a couple of rainy days, we have enjoyed lovely spring weather.

Before hiking up the Jura again, we walked from Oberdorf, above Solothurn, to Grenchen, along the edge of the forest.  It stays around altitudes of 550 to 700 metres and is a good option for family walks. There are some picnic areas and benches along the way.  It was hazy, so we could not see the otherwise clear view of  the Alps.  Early on the walk, dinosaurs steps are clearly visible on the Jura, and fossils can be seen at the free natural history museum in Solothurn.

A few days earlier, in Geneva, we’d enjoyed the wisterias and lilacs.

Les couleurs d’avril

De retour en Suisse, après quelques jours de pluie, le printemps est revenu.

Nous en avons profité pour faire des balades. Celle qui va d’Oberdorf à Granges, en bordure de forêt offre normalement de belles vues sur les Alpes, reste entre 550 et 700m et est très accessible aux familles. Des coins pique-nique et des bancs jalonnent le parcours.  Au début, on peut aussi observer des traces de dinosaures sur les flancs du Jura. Des fossiles ont aussi été rassemblés dans le musée d’histoire naturelle de Soleure, qui est gratuit.

Quelques jours auparavant, nous avions pu admirer les glycines et lilas à Genève.

A European culture trail

The Council of Europe certified a new cultural path in 2013: the Huguenot and Waldensian Trail.  It covers about 2500 km and spans 4 countries: France, Italy, Switzerland and Germany and traces the historical path taken during the exile of about 200,000 Huguenots who sought refuge in the Protestant lands of Europe in the 17th century. Many were merchants, artisans, or members of the bourgeoisie.

The French part of the trail (GR 965) first  started in the Drôme but was extended to the Cévennes in 2017, other areas of the south of France may soon be added.  Both the French and Italian parts go through mountain areas before reaching Geneva. The Swiss path stays close to rivers and lakes and crosses low, undulating land, forests and natural areas but one is never far from a village or towns in this very developed part of the country.  There are youth hostels in several of the cities crossed (Lausanne, Avenches, Berne, Solothurn, Zofingen, Brugg, Zurich, Schaffhausen), group accommodation, dorms and b & bs are also common in rural areas of Switzerland.

We found out about this path accidentally as we went for a walk from Aarberg to Büren an der Aare along the Old Aare.  The river was prone to flooding the area until a major canalisation project redirected it to Lake Bienne in the second half of the 19th century.  The Old Aare is now a natural reserve and the beautiful old bridge of Aarberg seems very long for such a small river.  After a couple of kilometres, we were close enough to the freeway for about an hour to hear its constant hum.  We were surprised to see many maritime pine trees, which gave an air of warmer climates and even crossed a suburb that looked quite Spanish.

We have already mentioned Büren in the previous post, where refugees had to wait to get a boat to cross Solothurn’s territory.  Just 10 km downriver from that city is the small town of Wangen a. Aare, canton of Berne again.  From there on, they could travel on foot again.

“The most commonly accepted etymology for Huguenot refers to the Swiss Alemanic expression Eidgenossen (“confederate”) which designates the Swiss cities and cantons that supported the Reformation after Ulrich Zwingli.”

https://www.surlespasdeshuguenots.eu/en/
https://www.via-huguenots.ch/fr/ (so far only in DE/FR

Un itinéraire culturel européen

Le Conseil de l’Europe a certifié un nouvel itinéraire culturel en 2013 : Sur les pas des Huguenots et des Vaudois.  Il couvre environ 2500 km et traverse quatre pays : la France, l’Italie, la Suisse et l’Allemagne et retrace le chemin historique pris durant cet exil.  Près de 200’000 Huguenots cherchèrent refuge dans les pays protestants au XVIIe siècle.  Beaucoup étaient des marchands, des artisans et des membres de la bourgeoisie.

La partie française du parcours a d’abord commencé dans la Drôme avant  d’être étendue aux Cévennes en 2017, d’autres régions du sud sont en cours de certification.  Les parties française et italienne traversent des régions de moyennnes montagnes avant d’arriver à Genève.  La partie suisse reste proche des rivières et lacs et traverse le Plateau, région de plaines et de collines en passant par des forêts et des réserves naturelles.. L’on n’est jamais loin d’un village ou d’une ville dans cette partie très développée du pays.  Il y a des auberges de jeunesse dans plusieurs des villes traversées (Lausanne, Avenches, Berne, Soleure, Zofingue, Brugg, Zurich et Schaffhouse), les logements de groupe, dortoirs et chambres chez l’habitant sont courants dans les régions rurales.

C’est par accident que nous avons appris l’existence de ce sentier, lorsque nous avons marché le long de l’ancien cours de l’Aar entre Aarberg et Büren a. A.  La rivière causait de fréquentes inondations et des gros projets de canalisation ont été engagés dans la deuxième partie du XIXe s. pour amener la rivière vers le lac de Bienne.
La “Vieille Aar” est maintenant une réserve naturelle et le magnifique vieux pont d’Aarberg semble démesuré pour la petite rivière qu’il franchit. Après quelques kilomètres, une autoroute est assez proche pendant environ une heure et l’on esst accompagné du bourdonnement constant des voitures.
Nous avons été surpris de la présence d’un certain nombre de pins maritimes qui donnaient un air méditerranéen à la région.  Nous avons même traversé un quartier qui rappelait l’Espagne.

Nous avons parlé de Büren a. A. dans l’article précédent, où les réfugiés devaient attendre de pouvoir prendre un bateau pour traverser le territoire de Soleure.  A 10 km en aval de cette ville, ils débarquaient à Wangen an der Aare, dans le canton de Berne.  De là, ils pouvaient continuer leur périple à pied.

L’étymologie la plus communément acceptée pour huguenot renvoie au suisse alémanique « Eidgenossen », soit confédérés, expression désignant les villes et cantons helvétiques partisans de la Réforme à la suite d’Ulrich Zwingli.

A short leg

The third leg of the Via Gottardo is very short, being a 2-hour walk from Läufelfingen to Olten. We thought it would be better, therefore, to do it on a winter’s day.

While most of the snow is gone, the northern side of the mountain is still frozen and we were glad we had brought along our slip-on crampons. We picknicked at the Hauenstein pass, where the Via Gottardo crosses the Jura Crest Trail, which we hiked 18 months ago. Then down to Olten via Trimbach, its surprising Tamil Hindu temple and the Wernli biscuits factory.

Une étape courte

La troisième étape de la Via Gottardo est très courte : seulement 2 h entre Läufelfingen et Olten. Nous avons donc jugé qu’il valait mieux la faire en hiver.

La plus grande partie de la neige a fondu mais le côté nord de la montagne est encore gelé et nous étions contents d’avoir amenés nos semelles-crampons. Nous avons pique-niqué au col de Hauenstein, lieu de croisement entre la Via Gottardo et le Chemin des Crêtes du Jura que nous avions marché il y a 18 mois.  Finalement, descente sur Olten en passant par Trimbach, son surprenant temple hindou tamoul et sa fabrique de biscuits Wernli.


Snowshoe outing

Our first snowshoe outing saw us leave from Oberbalmberg and head towards Weissenstein, on the Jura. A fresh quantity of snow had fallen about one week ago and the local skilifts were working. We crossed the ski slope and walked up through the forest, on a well trodden path.  We prefer making our own path in open fields but there was no other way.

Around Weissenstein, the very mild temperatures and sun of the past 3 days had affected the quality of the snow, a mixture of soft, mushy, wet snow and icy crunch.

Then it was the long path down, the first part to the middle station of the gondolas again through woods.  Then, being on the shady side of the mountain, we were surrounded by beautiful frozen trees,  and a blue sky above.  As we neared Oberdorf, we turned back onto the sunny side.

Sortie en raquettes

Notre première sortie en raquettes nous a menés de Oberbalmberg à Weissenstein dans le Jura. Une bonne quantité de neige fraîche était tombée la semaine dernière et les skilifts fonctionnaient. Nous avons traversé la piste de ski et sommes montés sur le sentier forestier qui avaient beaucoup été emprunté. Nous préférons tailler notre propre chemin dans les prés enneigés mais il n’y avait pas d’autre choix.

Autour de Weissenstein, les températures douces et le soleil avaient déjà rendu la neige de moindre qualité, un mélange humide et glacé, granuleux.

De là-haut une longue descente, d’abord dans la forêt jusqu’à la station intermédiaire des oeufs. Puis sur le flanc ombragé, magnifique descente parmi les arbres enneigé et gelé, à l’ombre mais sous le ciel bleu. Dans le dernier virage vers Oberdorf, nous avons retrouvé le côté ensoleillé.

First day of the year, first hike, crazy weather

The Jura mountains tend to have a colder climate than the Alps at the same altitude.  In fact, every year, the coldest temperature recorded in Switzerland comes from the Jura village of La Brévine, at 1043m. In January 1987, it recorded – 41.8°c, but it is fairly routine for their winter temperatures to dip to – 30°c. Right now, it is around 7-10°c up from – 20°c 12 days ago.

While a lot of snow fell on the Jura about two weeks ago, most of it is gone now due to unusually warm weather.  We actually hiked up and picknicked in T-shirts on the highest summit of the canton at 1445m (Hasenmatt), temperatures were between 13 and 15°c up there on January 1st!  It was a pleasant loop of 20 km, taking in the second highest (Röti, 1395) as well for a total up of 1300m.

Jour de l’an, première rando, températures anormales

Le Jura a des températures plus froides, à même altitude, que les Alpes. En fait, chaque hiver, les températures les plus froides sont enregistrées dans le petit village de La Brévine à une altitude de 1043 m. En janvier, il a enregistré un record de – 41.8°c mais il n’est pas rare que les températures plongent à – 30°c pendant l’hiver. Elles y oscillent entre 7 et 10°c, alors qu’elles étaient de – 20°c il y a 12 jours.

Bien que des chutes de neige copieuses aient blanchi le Jura il y a 2 semaines, il n’en reste à peu près rien à cause de températures anormalement douces pour la saison. Nous avons fait une boucle de 20 km, en montant 1300 m, incluant les deux plus hauts sommets du canton (Hasenmatt, 1445 m et Röti, 1395 m). Nous étions en T-shirt… le 1er janvier..!

Nous espérons que la neige revienne bientôt pour monter faire de la raquette.

Before the snow

The forecast was for snow to arrive on the nearby summits of the Jura in the next few days, so we thought we would make a last autumn dash up the Hasenmatt.  The cloud cover was supposed to be higher than the previous week, at about 1000-1200m.

At 1200m, the trees were white with freezing fog and we started wondering whether we would get to see the sun. Yet, just 50m higher, the frost was falling to the ground as the top branches were in the sun and soon we could see a bright blue sky. Still further up, the ground was completely white from all the frost that had fallen off trees. 

Views were again magnificent but contrary to a few days ago, there was a cold wind at the top.  The shady side of the mountain was frosty and we had to be cautious on the way down. We re-entered the clouds and, for a short distance, admired the beautiful frozen nature.

Avant la neige

La météo prévoyait des chutes de neige sur le Jura dans les prochains jours. Nous avons donc décidé d’effectuer une dernière montée automnale à Hasenmatt. Les nuages devaient se situer entre 1000 et 1200 m, plus haut que la semaine précédente. 

A 1200 m les arbres étaient recouverts de glaçons dans le brouillard givrant et nous avons commencé à douter  que nous verrions le soleil. Pourtant, 50 mètres plus haut le sol était recouvert de la glace tombée des hautes branches qui se trouvaient déjà au soleil.  Un peu plus haut encore, le sol était entièrement blanc, les arbres nus et le ciel bien bleu. 

La vue était magnifique au sommet mais le vent rendait l’atmosphère glaciale. La partie ombragée de la montagne était gelée et nous sommes descendus prudemment.  Nous sommes retournés dans le brouillard givrant et avons pu admirer la beauté des arbres gelés. 

Temperature inversion

This season sees some episodes of fog, sometimes lifting at around 10-11am, sometimes staying stubbornly stuck over the area.  Fortunately, we live at the foot of the Jura mountains and can hike up above the clouds which usually peak at 700-800m.

So, yesterday, we walked through town, the Verena gorge, the village of Rüttenen, entered the forest and started our climb. After walking for about 2h30, we reached (gasp) Balmfuechöpfli, a viewpoint where we had a picnic in  the sun. The Alps were clearly visible across the sea of fog.  Next stop was Röti, at 1395m,  on to Weissenstein and back down. 

This weather pattern leads to an inversion of temperatures where it might be 12° at 1200m and 4° at 400m which is below or in the fog. As we reached the cloud at  700m, we had to put our jackets, hats and gloves back on as we entered the cold(er) mist. 

En cette saison, il n’est pas rare que le brouillard s’installe, quelques fois il se lève vers 10-11h – ou reste obstinément toute la journée.. Heureusement, nous habitons au pied du Jura et pouvons monter au-dessus des nuages dont le plafond se situe souvent autour des 700-800m.

Ainsi, hier, nous avons traversé la ville, les gorges de la Verena et le village de Rüttenen avant d’entrer dans la forêt et de commencer notre montée. Au bout de 2h30 de marche, nous avons atteint le point de vue de Balmfluechöpfli (ouf!) et pique-niqué au soleil. Les Alpes étaient très clairement visibles par-dessus la mer de brouillard. Ensuite, nous sommes remontés vers le Röti, à 1395 m, avant d’entamer notre descente via Weissenstein. 

Ce phénomène climatique de plafond de brouillard amène une inversion des températures. Ainsi, les températures sont nettement plus douces (12° à 1200 m) en altitude qu’en plaine (4° à 400 m).  Quand nous avons atteint les 750 m, il nous a fallu remettre nos vestes, bonnets et gants pour nous enfoncer dans le froid humide. 

The gorges of the Breggia

The canton of Ticino has been offering a great service for a few years : a free public transport pass valid for the whole canton to holiday makers staying in hotels, or youth hostels. Leave your car at the hotel and travel on all trains (much faster) and postal buses (for more remote areas) , the pass also gives a big rebate on gondolas and boat trips.

Unfortunately for us, the weather forecast was for rain for the next week but the very south of the canton was to enjoy still warm and sunny weather for an extra day.  So, we hopped on a train to Chiasso, at the border with Italy and walked the last stage of the Via Gottardo back to Mendrisio.

Upon leaving Chiasso, we saw a curious building and assumed it must be a museum but we were told it was built to house a shopping centre but was now empty. We went up a hill, it was hot and humid and the vegetation looked subtropical.

The Mendrisiotto region is famous for its merlot vineyards and we had walked in the area many years ago.  We had, however, not visited the park of the gorges of the Breggia but this path takes us through part of it and it is well worth exploring.  There are a couple of circuits in the park, one geological and one historical. There are enormous karst slabs neatly piled on top of each other with emerald pools, then a big waterfall and copper-coloured slabs.  It was really beautiful.

Les gorges de la Breggia
Le canton du Tessin offre depuis quelques années un pass pour les transports publics dans tout le canton à tous les vacanciers séjournant en hôtel (ou auberge de jeunesse).  Ce pass permet de laisser sa voiture à l’hôtel et de profiter de tous les trains (plus rapides) et bus postaux (pour les zones reculées) et offre des rabais sur les bateaux et les téléphériques.

Malheureusement pour nous, la météo annonçait des pluies pour la semaine à venir mais le sud du canton allait bénéficier d’un répit d’une journée.  Nous avons donc pris le train pour Chiasso, ville-frontière avec l’Italie et effectué la dernière étape de la Via Gottardo à l’envers en retournant vers Mendrisio.

En quittant Chiasso, nous avons vu un curieux bâtiment que nous avons cru être un musée.  En fait, cette construction devait être un centre commercial mais il est inoccupé et fermé.  Le sentier nous mène en haut d’une colline surplombant la région, il faisait chaud et humide et la végétation paraissait subtropicale.

Le Mendrisiotto est connu pour ses vignobles de merlot et nous avions marché dans la région il y a quelques années.  Toutefois nous n’avions pas visité les gorges de la Breggia mais cette étape nous emmène dans ce parc régional et cela en vaut vraiment la peine.  Il y a deux sentiers : l’un géologique et l’autre historique, indépendants de l’étape.  Il y a d’énormes plaques de calcaire, empilées les unes sur les autres et des bassins à l’eau vert émeraude, puis une grande cascade et la roche devient couleur cuivre.  Ces gorges sont vraiment très belles.