Before we headed back to Switzerland, we stopped for a couple of days on the Costa Brava. Based in the small town of Tossa de Mar, we went on some coastal walks with views. There are many options to walk both along the coast and through wooded areas, a bit more inland.
Tossa de Mar was popular with artists in the 1920s and 1930s. Casa Acerbi is a house built for the family of that name by a German architect, Karl-Otto Boelitz, in the Bauhaus style. Sadly, it seems totally abandoned and in need of serious renovation work. Nobody could tell us much about such plans. “The flying Dutchman” with Ava Gardner and James Mason was filmed in Tossa in 1951.
Tossa de Mar et sentiers côtiers
Avant de rentrer en Suisse, nous nous sommes arrêtés quelques jours sur la Costa Brava. Basés dans la petite ville de Tossa de Mar, nous avons fait quelques promenades côtières avec vue. Il existe de nombreuses possibilités de promenades, tant le long de la côte que dans les zones boisées, un peu plus à l’intérieur des terres.
Tossa de Mar était populaire auprès des artistes dans les années 1920 et 1930. La Casa Acerbi est une maison construite pour la famille du même nom par un architecte allemand, Karl-Otto Boelitz, dans le style Bauhaus. Malheureusement, elle semble totalement abandonnée et nécessite de sérieux travaux de rénovation. Personne n’a pu nous en dire plus sur ces projets. Le film “Le Hollandais volant” avec Ava Gardner et James Mason a été tourné à Tossa en 1951.
The drive from Salamanca brought us towards the mountains of the north, the scenery was beautiful. Then we entered a tunnel, came out under a menacing sky and, as soon as the “Welcome to Asturias” sign appeared, a curtain of heavy rain fell on us. We drove through fog, rain and semi-darkness into Oviedo and had to buy umbrellas, raincoats and shoes, but could no longer find much in warmer clothes. All these had been stolen a few weeks ago (we had left them in the car, since we did not need them).
We enjoyed drinking the local ciders (complete with the show of pouring them) and some of the 40 different cheeses of the Asturian region.
A couple of nights in Oviedo, on to Cantabria (Santander, Santillana del Mar) and Bilbao. We were cold (max. 16-17°), it was very wet, quite dark and snow had fallen down to below 1’500m, so hikes in the Picos de Europa were out of the question.
It was time to cross back to the Mediterranean side to enjoy a few hikes on the Costa Brava.
Un court séjour dans le nord
Le trajet depuis Salamanque nous a conduits vers les montagnes du nord, le paysage était magnifique. Puis nous sommes entrés dans un tunnel et en sommes sortis sous un ciel menaçant. Dès que le panneau “Bienvenue en Asturies” est apparu, un rideau de pluie battante s’est abattu sur nous (pour ceux qui l’ont vu, c’est l’équivalent du Bienvenue dans le Pas-de-Calais dans le film “Bienvenue chez les Ch’tis”). Nous avons roulé dans le brouillard, la pluie et la pénombre jusqu’à Oviedo et avons dû acheter parapluies, imperméables et chaussures, mais n’avons plus trouvé grand-chose dans les vêtements plus chauds. Tous les nôtres avaient été volés il y a quelques semaines (nous les avions laissés dans la voiture, car nous n’en avions pas besoin).
Nous avons apprécié de boire les cidres locaux (avec le spectacle de les verser) et quelques-uns des 40 fromages différents de la région des Asturies.
Quelques nuits à Oviedo, puis direction la Cantabrie (Santander, Santillana del Mar) et Bilbao. Nous avions froid (max. 16-17°), il faisait très humide, assez sombre et la neige était tombée jusqu’à moins de 1’500m, de sorte que les randonnées dans les Picos de Europa étaient hors de question.
Il était temps de retourner du côté méditerranéen pour profiter de quelques randonnées sur la Costa Brava.
The beautiful city of Salamanca is another jewel on the Vía de la Plata. Its whole centre is a World Heritage site and even newer buildings are made of sandstone, thus blending in and giving a harmonious look to the old town. Its Plaza Mayor, built in Spanish baroque style was finished in 1755 and is widely considered as one of Spain’s most beautiful. It is a popular gathering spot and a book fair was on when we were there.
Salamanca’s university is the third oldest in Europe, after Bologna and Oxford. It was granted the title in 1218, although formal teaching had existed at least since 1130. Soon it became one of the most significant and prestigious academic centres in Europe. During the 16th century, the city reached its height of splendour (around 6,500 students and a total population of 24,000). During that period, the University of Salamanca hosted the most important intellectuals of the time; Christopher Colombus gave lectures about his discoveries, Hernan Cortez, the conqueror of Mexico, started but did not finish his studies there. More surprisingly, during that century, the University of Salamanca admitted its first female students, as well as one of the first women to ever give classes at a university.
Nowadays, the university is frequented by about 32’000 students in a town of 143’000, giving the town a youthful vibe. The private catholic Pontifical University was created in the 1940s to reinstate canon law and theology faculties that had been dissolved in the mid 1800s.
Salamanca boasts two cathedrals that stand side by side. The New Cathedral is built in the Gothic style while the Old Cathedral is a Romanesque monument. Interestingly, the construction of the new cathedral did not lead to the destruction of the old one. The heights of 80 m of its dome and 92 m for the tower are grandiose and truly awesome.
The cathedral has been restored on two occasions: firstly, after the 1755 Lisbon earthquake, when repairs and reinforcements were necessary (cracks are still visible today) and secondly in 1992. The artist responsible for the latter chose to add an astronaut and a faun eating an ice cream among the ornate carvings on the façade.
Salamanca is also the home of a lovely Art nouveau and Art deco museum in Casa Lis. It has, among many other beautiful objects, a good collection of René Lalique and Emile Gallé items.
Salamanque
La belle ville de Salamanque est un autre joyau de la Vía de la Plata. Tout son centre est classé au patrimoine mondial de l’humanité et même les bâtiments les plus récents sont en grès, ce qui permet à la vieille ville de se fondre dans le paysage et de lui donner une allure harmonieuse. Sa Plaza Mayor, construite dans le style baroque espagnol, a été achevée en 1755 et est largement considérée comme l’une des plus belles d’Espagne. C’est un lieu de rencontre populaire et une foire aux livres s’y tenait lorsque nous y étions.
L’université de Salamanque est la troisième plus ancienne d’Europe, après celles de Bologne et d’Oxford. Le titre lui a été accordé en 1218, bien que l’enseignement formel ait existé au moins depuis 1130. Elle est rapidement devenue l’un des centres universitaires les plus importants et les plus prestigieux d’Europe. Au cours du XVIe siècle, la ville a atteint son apogée (environ 6’500 étudiants et une population totale de 24’000 habitants). Au cours de cette période, l’université de Salamanque a accueilli les intellectuels les plus importants de l’époque; Christophe Colomb a donné des conférences sur ses découvertes, Hernan Cortez, le conquérant du Mexique, y a commencé mais n’a pas terminé ses études. Plus surprenant, au cours de ce siècle, l’université de Salamanque a admis ses premières étudiantes ainsi que l’une des premières femmes à donner des cours dans une université.
Aujourd’hui, l’université est fréquentée par environ 32’000 étudiants dans une ville de 143’000 habitants, ce qui donne à la ville un air de jeunesse. L’université pontificale catholique privée a été créée dans les années 1940 pour rétablir les facultés de droit canonique et de théologie qui avaient été dissoutes au milieu des années 1800.
Salamanque s’enorgueillit de ses deux cathédrales qui se dressent côte à côte. La nouvelle cathédrale est construite dans le style gothique, tandis que la vieille cathédrale est un monument roman. Il est intéressant de noter que la construction de la nouvelle cathédrale n’a pas entraîné la destruction de l’ancienne. Les hauteurs de 80 m de la coupole et de 92 m de la tour sont grandioses et impressionnantes.
La cathédrale a été restaurée à deux reprises : d’abord après le tremblement de terre de Lisbonne de 1755, où des réparations et des renforcements ont été nécessaires (des fissures sont encore visibles aujourd’hui), puis en 1992. L’artiste responsable de cette dernière rénovation a choisi d’ajouter un astronaute et un faune mangeant une glace parmi les sculptures ornementales de la façade comme clin d’oeil au 20e siècle.
Salamanque abrite également un charmant musée Art nouveau et Art déco à Casa Lis. Il possède, parmi beaucoup d’autres beaux objets, une belle collection de René Lalique et d’Emile Gallé.
At the convergence of the Tajo and Tiétar rivers, this landscape of holm oaks, cork trees, smooth mountains and enormous rocks is home to one of the largest colonies of black vultures in the world. It has become one of the best places in Spain for bird watching.
Besides the world’s largest colony of Eurasian black vulture (over 600 pairs), it has the world’s highest concentration of imperial eagles (more than 10 pairs), some of these birds of prey have a wingspan of 2m80. It also hosts about 30 pairs of black storks.
Although the park itself covers an area of more than 18,000 hectares, there is a natural park all around which increases the size of the protected land to over 116,000 hectares. It is a Unesco-recognized biosphere reserve.
We walked in the national as well as in the natural parks. The waterfall is normally much bigger but Extremadura, like most of Spain has been suffering a severe drought.
Le parc national de Monfragüe
Au confluent du Tage et du Tiétar, ce paysage de chênes verts, d’arbres à liège, de montagnes lisses et d’énormes rochers abrite l’une des plus grandes colonies de vautours noirs au monde. Il est devenu l’un des meilleurs endroits d’Espagne pour l’observation des oiseaux.
Outre la plus grande colonie de vautours noirs d’Eurasie (plus de 600 couples), on y trouve la plus grande concentration d’aigles impériaux (plus de 10 couples), certains de ces oiseaux de proie ayant une envergure de 2m80. Il abrite également une trentaine de couples de cigognes noires.
Bien que le parc lui-même couvre une superficie de plus de 18’000 hectares, il existe un parc naturel tout autour qui porte la taille de la zone protégée à plus de 116’000 hectares. Il s’agit d’une réserve de biosphère reconnue par l’Unesco.
Nous nous sommes promenés dans le parc national et dans le parc naturel. La chute d’eau est normalement beaucoup plus importante, mais l’Estrémadure, comme la majeure partie de l’Espagne, souffre d’une grave sécheresse.
Cáceres is another World Heritage city stage on the Vía de la plata and a gorgeous city it is. The whole monumental part is listed and very well preserved.
We got there just as the “Bird festival” was starting. This meant a free access to all monuments, an international competition of bird photography and many people walking around with binoculars and huge photo lens.
Adding to that another statue of a virgin (de la montaña) going back to its ermita on the hill after a 2-week long display in the cathedral, a Playmobil recreation of the Semana santa in a church where mangers from different countries were also on display and John’s post about spiral staircases.
We thoroughly enjoyed our stay in this beautiful city.
Cáceres, également inscrite au patrimoine mondial, située sur la Vía de la plata, est une ville magnifique. Toute la partie monumentale est classée et très bien conservée.
Nous sommes arrivés juste au moment où commençait le “Festival des oiseaux”. Cela signifiait un accès gratuit à tous les monuments, un concours international de photographie d’oiseaux et de nombreuses personnes se promenant avec des jumelles et des téléobjectifs géants.
Ajoutons à cela une autre statue de vierge (de la montaña) retournant à son ermitage sur la colline après une exposition de deux semaines dans la cathédrale, une reconstitution Playmobil de la Semana santa dans une église où des crèches de différents pays étaient également exposées ainsi que le billet de John sur les escaliers en colimaçon.
Nous avons beaucoup apprécié notre séjour dans cette belle ville.
Leaving Madrid, we went back to our original plan of visiting Extremadura.
Our first stop was Trujillo, the birthplace of brutal conquistador of Peru, Francisco Pizarro. The town is filled with 16th century palaces built by the many conquistadores originating from here. However, unusually for Spain, several of the buildings are quite decrepit and standing empty.
The town hosts, however, Spain’s most important cheese competition, in early May, which draws huge crowds. We arrived as they were packing up the installations on Plaza Mayor. As everywhere in Extremadura, there are many storks nests on church spires and chimneys.
On to Mérida, Spain’s most important city of the Roman empire, whose ruins are listed on Unesco World Heritage List (and provide great nesting spots). It is also a stop on the Camino de la Vía de la Plata, which goes from Sevilla to Santiago de Compostela. It is the least-frequented of all the caminos, representing only about 3% of arrivals in Compostela.
Interestingly, we learned that Vía de la Plata has nothing to do with silver (translation of plata) but is close enough to an Arabic word for paved road (which had been built by Romans).
Villes d’Estrémadure
En quittant Madrid, nous avons repris notre plan initial de visite de l’Estrémadure.
Notre première étape a été Trujillo, la ville natale du brutal conquistador du Pérou, Francisco Pizarro. La ville regorge de palais du XVIe siècle construits par les nombreux conquistadores originaires de la région. Cependant, chose plutôt rare en Espagne, plusieurs de ces bâtiments sont décrépis et vides.
La ville accueille aussi le plus important concours de fromages d’Espagne, au début du mois de mai, qui attire des foules considérables. Nous sommes arrivés alors que les installations de la Plaza Mayor étaient en train d’être remballées. Comme partout en Estrémadure, il y a de nombreux nids de cigognes sur les flèches des églises et les cheminées.
Nous nous sommes ensuite rendus à Mérida, la plus importante ville espagnole de l’empire romain, dont les ruines sont inscrites sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco (et constituent d’excellents sites de nidification). C’est aussi une étape du Camino de la Vía de la Plata, qui va de Séville à Saint-Jacques-de-Compostelle. C’est le moins fréquenté de tous les caminos, puisqu’il ne représente qu’environ 3 % des arrivées à Compostelle.
Nous avons appris que la Vía de la Plata n’avait rien à voir avec l’argent (traduction de plata), mais qu’elle est assez proche d’un mot arabe désignant une route pavée (construite par les Romains).
Every village in La Mancha seems to have its statue of Don Quijote and its hotel/restaurant/guesthouse Dulcinea but it is Sancho (Panza) that has one of Consuegra’s twelve windmills in his name.
The situation of the windmills on a hill, in a row, like a string of pearls, makes them very visible from a long distance. Once on the spot, we found it quite crowded but it was well worth going up there, if only to see the magnificent valley on the other side.
Les moulins de Don Quichotte
Chaque village de La Mancha semble avoir sa statue de Don Quichotte et son hôtel/restaurant/ pension Dulcinée mais c’est Sancho (Panza) qui voit son nom inscrit sur l’un des douze moulins de Consuegra.
La situation des moulins sur une colline, rangés comme un collier de perles, les rend visibles de loin. Sur place, il y avait du monde mais le voyage en valait la peine, ne serait-ce que pour la vue sur la magnifique vallée de l’autre côté
On our way to Madrid, we took the scenic route through the high empty plains of Castilla-La Mancha to reach our destination of Villarrubia de los Ojos.
A few kilometres from the village is Spain’s smallest national park, with an area of just over 3,000 hectares. A flood plain at the confluence of two rivers (one of them currently dry), it is a wetland ecosystem that provides a refuge to birds, nesting or in transit.
There are three easy trails and the whole area is flat, with several observation cabins. Close enough to Madrid, it is a popular outing for families.
This was the result of a change of plan : in Córdoba, a drug addict broke our passenger window to steal what was left in our car (hiking/camping gear, dirty clothes, warmer clothes we no longer needed and some carefully chosen olive oils from Loja area). The police were responsive, sympathetic, apologetic and very efficient : they recovered John’s (empty) backpack and La Sportiva hiking shoes the same afternoon. The rest had already been exchanged for some drugs. We had had no problem so far and it could have happened anywhere. The fact that these people are freed the next day, much to the police’s frustration, to go back to their job of breaking into cars (ours was one of four broken into in the same street) means they know this activity is risk-free.
So, we had an appointment in Madrid to replace the window, hence the pleasant detour.
En route pour Madrid, nous avons emprunté la route panoramique à travers les hautes plaines dépeuplées de Castille-La Mancha pour atteindre notre destination, Villarrubia de los Ojos.
À quelques kilomètres du village se trouve le plus petit parc national d’Espagne, d’une superficie d’un peu plus de 3 000 hectares. Il s’agit d’une plaine inondable au confluent de deux rivières (dont l’une est actuellement à sec), un écosystème de zones humides qui offre un refuge aux oiseaux, qu’ils nichent ou qu’ils soient en transit.
Il y a trois sentiers faciles et toute la zone est plate avec plusieurs cabanes d’observation. Assez proche de Madrid, c’est une excursion populaire pour les familles.
Ce détour le résultat d’un changement de plan : à Cordoue, un toxicomane a cassé la vitre du passager pour voler ce qui restait dans notre voiture (matériel de randonnée/camping, vêtements sales, vêtements plus chauds dont nous n’avions plus besoin et quelques huiles d’olive soigneusement choisies dans la région de Loja). La police s’est montrée réactive, empathique, désolée et très efficace : elle a retrouvé le sac à dos (vide) de John et ses chaussures de randonnée La Sportiva l’après-midi même. Le reste avait déjà été échangé contre de la drogue. Nous n’avions eu aucun problème jusqu’à présent et cela aurait pu arriver n’importe où. Le fait que ces personnes soient libérées le lendemain, à la grande frustration de la police, pour retourner à leur travail de cambriolage de voitures (la nôtre était l’une des quatre attaquées dans la même rue) signifie qu’elles savent que cette activité est sans risque.
Nous avions donc rendez-vous à Madrid pour remplacer la vitre, d’où ce plaisant détour.
Strolling around on Wednesday evening, at 11 pm, we heard flamenco music on one of the main squares and caught the last number. We learned that the show would go on the next day with other schools.
So, on Thursday, at around 9.30 pm, we sat among the families and friends of the participants of the show and thoroughly enjoyed the spectacle.
Each school presented 4 or 5 different classes, representing various levels and ages. The director of one school, herself 75, said that one was never too old to start learning to dance flamenco, before a group of women in their 60s and 70s took to the stage.
It was very interesting to see these classes, because it made the skills and coordination required for the dance and the number of hours of practice necessary very obvious. Professional flamenco shows are very polished; the passion and amateurishness of this show were very refreshing and added to our enjoyment of it.
At 11 pm, it was announced that the show would go on tomorrow.
The whole town is getting ready with all the festivals of May and we saw each square/parish/neighbourhood prepare the flowers for the festival of the Crosses. The one on Plaza del Potro required 2500 red carnations, patiently put into place by 4 people for a whole day. The week-end will see the Battle of the Flowers followed by the Fiesta de los Patios, when they are open to the public.
The thermometre reached 38.9°c in Córdoba, the record for Spain for a day in April.
Córdoba – spectacle des écoles de flamenco
En nous promenant mercredi soir, à 23 heures, nous avons entendu de la musique flamenco sur l’une des places principales et nous avons assisté au dernier numéro. Nous avons appris que le spectacle se poursuivrait le lendemain avec d’autres écoles.
Aussi, le jeudi, vers 21h30, nous nous sommes assis parmi les familles et amis des participants au spectacle et avons profité pleinement du spectacle.
Chaque école présentait 4 ou 5 classes différentes, représentant divers niveaux et âges. La directrice d’une école, âgée de 75 ans, a déclaré que l’on n’est jamais trop vieux pour commencer à apprendre à danser le flamenco, avant qu’un groupe de femmes d’une soixantaine d’années et plus n’entre en scène.
Il était très intéressant de voir ces classes, car elles mettaient en évidence les compétences et la coordination requises pour la danse, ainsi que le nombre d’heures de pratique nécessaires. Les spectacles de flamenco professionnels sont très soignés ; la passion et l’amateurisme de ce spectacle étaient très rafraîchissants et ont contribué à notre plaisir.
À 23 heures, on a annoncé que le spectacle se poursuivrait le lendemain soir.
Toute la ville se prépare pour les fêtes du mois de mai et nous avons vu chaque place/paroisse/quartier préparer les fleurs pour la fête des croix. Celle de la Plaza del Potro a nécessité 2500 œillets rouges, patiemment mis en place par 4 personnes pendant toute une journée. Ce week-end, la bataille des fleurs sera suivie de la Fiesta de los Patios, qui sera ouverte au public.
Le thermomètre a atteint 38.9°c à Córdoba, un record pour l’Espagne pour un jour d’avril.
The Moorish architecture of Córdoba made it possible to somewhat escape the unseasonal heat of 38°c, about 8 to 10° c above the norm for end of April.
The narrow streets gave us the necessary shade to get to the Palacio de Viana, where the 12 patios and gardens kept us remarkably cool.
The mansion was originally built in the 14th century and adjacent lands and properties were bought over the years to create gardens and bring it to its present appearance. The king and queen of Spain lived there for various periods in 1914, 1916 and 1921. If it is fit for a king….
It now belongs to Cajasur and has been open to the public for more than 40 years. Visits are free-of-charge on Wednesday afternoons. It boasts the largest concentration of patios in the city.
Cordoue – le palais de Viana
L’architecture mauresque de Cordoue nous a permis d’échapper quelque peu à la chaleur non saisonnière de 38°c, soit environ 8 à 10°c de plus que la norme pour une fin avril.
Les rues étroites nous ont donné l’ombre nécessaire pour nous rendre au palais de Viana, où les 12 patios et jardins nous ont permis de rester remarquablement au frais.
Le manoir a été construit à l’origine au XIVe siècle et les terrains et propriétés adjacents ont été achetés au fil des ans pour créer des jardins et lui donner son aspect actuel. Le roi et la reine d’Espagne y ont vécu pendant plusieurs périodes en 1914, 1916 et 1921. S’il est digne d’un roi….
Il appartient aujourd’hui à Cajasur et est ouvert au public depuis plus de 40 ans. Les visites sont gratuites le mercredi après-midi. Il s’agit de la plus grande concentration de patios de la ville.