Monfragüe national park

At the convergence of the Tajo and Tiétar rivers, this landscape of holm oaks, cork trees, smooth mountains and enormous rocks is home to one of the largest colonies of black vultures in the world. It has become one of the best places in Spain for bird watching.

Besides the world’s largest colony of Eurasian black vulture (over 600 pairs), it has the world’s highest concentration of imperial eagles (more than 10 pairs), some of these birds of prey have a wingspan of 2m80.  It also hosts about 30 pairs of black storks.

Although the park itself covers an area of more than 18,000 hectares, there is a natural park all around which increases the size of the protected land to over 116,000 hectares.  It is a Unesco-recognized biosphere reserve.

We walked in the national as well as in the natural parks. The waterfall is normally much bigger but Extremadura, like most of Spain has been suffering a severe drought.

Le parc national de Monfragüe

Au confluent du Tage et du Tiétar, ce paysage de chênes verts, d’arbres à liège, de montagnes lisses et d’énormes rochers abrite l’une des plus grandes colonies de vautours noirs au monde. Il est devenu l’un des meilleurs endroits d’Espagne pour l’observation des oiseaux.

Outre la plus grande colonie de vautours noirs d’Eurasie (plus de 600 couples), on y trouve la plus grande concentration d’aigles impériaux (plus de 10 couples), certains de ces oiseaux de proie ayant une envergure de 2m80.  Il abrite également une trentaine de couples de cigognes noires.

Bien que le parc lui-même couvre une superficie de plus de 18’000 hectares, il existe un parc naturel tout autour qui porte la taille de la zone protégée à plus de 116’000 hectares.  Il s’agit d’une réserve de biosphère reconnue par l’Unesco.

Nous nous sommes promenés dans le parc national et dans le parc naturel. La chute d’eau est normalement beaucoup plus importante, mais l’Estrémadure, comme la majeure partie de l’Espagne, souffre d’une grave sécheresse.

Iznájar and around

While housesitting near Iznájar , at the junction of the provinces of Córdoba, Málaga and Granada, we went on a few walks in each of them and visited small towns.

Iznajar is situated by the reservoir lake of the same name. It is normally the largest of Andalucía but it is starting the spring at 19% capacity so there is understandable concern for the summer ahead.  Unusually for a dam lake, it is permitted to swim and there is a large (bigger nowadays) sandy beach.  There are also sailboats on it, although it may get tricky: with the low level, previously submerged olive trees are coming to the surface.

Iznájar et ses environs

Pendant notre housesit près d’Iznájar, à la jonction des provinces de Cordoue, de Málaga et de Grenade, nous avons fait des balades et visité de petites villes dans chacune de celles-ci.

Iznájar est situé sur un promontoire au-dessus du lac de barrage du même nom. Il s’agit normalement du plus grand lac d’Andalousie mais il débute le printemps à seulement 19% de ses capacités, ce qui est inquiétant pour l’été à venir. Chose inhabituelle pour un lac de barrage, il est permis de s’y baigner et l’on y trouve même une grande plage de sable, plus grande encore en ce moment. Il y a également quelques voiliers, mais les oliviers qui étaient submergés réapparaissent avec des risques de dommages à la coque.

El Torcal de Antequera


El Torcal de Antequera is a natural reserve in the mountain range located south of the city of Antequera, in the province of Málaga.  Its unusual landforms and impressive karst landscapes have seen it listed on the Unesco World Heritage Sites.

Situated at an altitude of 1100-1300m, it is not accesssible by public transport but there are tours organized from Antequera, about 10km away. There is a visitors’ centre, a carpark, restaurant, small museum and three trails, two of which are loops. The scenery is impressive and beautiful.

El Torcal de Antequera est une réserve naturelle dans la chaîne de montagnes au sud d’Antequera, dans la province de Málaga. Ses formes inhabituelles et son paysage karstique lui ont valu d’être inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco.

Située à des altitudes entre 1100 et 1300 m, cette réserve n’est pas accessible en transports publics mais des tours sont organisés au départ d’Antequera. Il y a un centre d’informations pour les visiteurs, un parking, restaurant, petitmusée et trois sentiers dont deux forment une boucle.  Le paysage est très beau et particulier.

Pico La Tiñosa

Our housesit is on the edge of the natural park of the Subbéticas mountains and the province of Córdoba’s tallest peak, at 1570m, is a few kilometres away.

So, we took a break from the Holy Week’s numerous ceremonies and processions to climb La Tiñosa.  Starting at Las Lagunillas, the path starts among olive groves before a small wooded area, with a currently-tiny stream and a steady gentle slope up to a saddle at 1100m. Then it is a steep rocky face to reach a plateau and a gentle few hundred metres to the peak itself. Views are 360°; the Sierra Nevada mountain chain clearly visible (some 80kms away, so even though it was a bit hazy, we saw its snows and Mulhacen, mainland Spain’s tallest summit at 3’479m) and olive groves at our feet.

Notre housesit est en bordure du parc naturel des monts subbétiques et le sommet le plus élevé de la province de Córdoba, à 1570m, est tout proche.

Nous avons donc fait une pause dans les cérémonies et processions de la Semaine Sainte pour monter au sommet de la Tiñosa.

Commençant à Las Lagunillas, le chemin débute parmi les oliviers (pépinières et champs) avant de traverser un petit bois avec un ruisseau, très fin en ce moment. Suit une pente légère constante menant à un col à 1100m.  A partir de ce point, la montée se fait pentue, sur un rocher, puis petit plateau pour quelques centaines de mètres pour atteindre le sommet en soi.  La vue y est à 360°; la Sierra Nevada à environ 80 km bien visible. Même si la brume masquait les détails, ses sommets enneigés et le Mulhacen (sommet le plus élevé de l’Espagne continentale à 3’479m) facilement identifiables. Des champs d’oliviers s’étalaient à nos pieds.

Monte Vettore

The weather had been a bit unstable but the forecast was showing Tuesday 13 as the clearest day to climb Monte Vettore, the Monti Sibillini’s highest summit, at 2’476 m. During the first half of the walk, we could see only Monte Vettorotto. It is only once at the bivacco that we see Vettore.

Indeed, we had hardly seen it since we had arrived, as it was mostly in the clouds. A couple of days later, there were massive storms and strong winds, so we were glad we had not missed that opportunity.

Normally, there is a lake at about 1’900 m, where a minuscule crustacean (Chirocephalus marchesonii) lives.  It is endemic to this place and has not been found anywhere else in the world. This year, however, the lake has run dry and we could not see any trace of it. While this tiny animal can adapt and survive some periods of drought, there are fears that it could disappear within the next few decades.

Four years ago, we had climbed Monte Sibilla (which gives its name to the park) and Monte Priora, the third highest but a towering presence.

Here are the links :

Le temps avait été instable mais la météo nous promettait une journée calme et ensoleillée le mardi 13, donc idéale pour gravir le Mont Vettore, le sommet le plus élevé des Monts Sibillins, à 2’476 m. Durant la première moitié de la montée, on ne voit que le Mont Vettorotto. Ce n’est qu’une fois arrivés au bivouac que l’on voit le Vettore.

En fait, nous l’avions à peine aperçu depuis notre arrivée, perdu qu’il était dans les nuages. Deux jours plus tard, des orages violents accompagnés de vents violents s’abattaient sur la région. Nous étions heureux de ne pas avoir raté cette opportunité.

Normalement, il y a un lac vers 1’900 m, qui abrite un minuscule crustacé (Chirocephalus marchesonii). Cette espèce y est endémique et n’a été trouvée nulle part ailleurs dans le monde.  Cette année, le lac est à sec et nous n’en avons trouvé aucune trace.  Ce petit animal semble pouvoir s’adapter et survivre à des périodes de sécheresse mais des experts craignent sa disparition dans les prochaines décennies.
Il y a presque quatre ans, nous avions gravi le Mont Sibilla (qui donne son nom au parc) et le Mont Priora, le troisième sommet du parc, à la présence imposante.

Les liens à ces deux articles se trouvent ci-dessus.

A short loop in Emmental

The small village of Dürrenroth used to be a carriage relay stop on the way from Berne to Zurich. This explains the historic hotel and restaurant (two separate buildings), which used to host the travellers.

From the village, we climbed the hill and walked on a hilly plateau.  Most of the farms were tucked away below the crest or bordered by dense trees, so we suspect it must be quite windy. About half way in the hike, we went down into another village, Ursenach, whose church has stained glasses dating back to around 1520.  Apparently, their style is indicative of a limited period of time.  A climb back up to reach the plateau again and we were on our way back, on the other side of the crest.

Un petit tour en Emmental

Le petit village de Dürrenroth était un relais de calèches entre Berne et Zurich, ce qui exlique l’hôtel et le restaurant historiques qui se font face et où les voyageurs se reposaient.

Nous avons gravi la colline et nous sommes retrouvés sur une plateau ondulé.  La plupart des fermes sont construites en-dessous des crêtes ou bordées par des bois, donc cette région doit être assez venteuse.  A mi-chemin, le sentier nous mène au petit village d’Ursenach, où les vitraux du temple datent des années 1520. Apparemment, leur style indique une période assez précise. Remontée vers le plateau, de l’autre côté de la crête et retour vers notre point de départ.

The colours of April

Back in Switzerland, and after a couple of rainy days, we have enjoyed lovely spring weather.

Before hiking up the Jura again, we walked from Oberdorf, above Solothurn, to Grenchen, along the edge of the forest.  It stays around altitudes of 550 to 700 metres and is a good option for family walks. There are some picnic areas and benches along the way.  It was hazy, so we could not see the otherwise clear view of  the Alps.  Early on the walk, dinosaurs steps are clearly visible on the Jura, and fossils can be seen at the free natural history museum in Solothurn.

A few days earlier, in Geneva, we’d enjoyed the wisterias and lilacs.

Les couleurs d’avril

De retour en Suisse, après quelques jours de pluie, le printemps est revenu.

Nous en avons profité pour faire des balades. Celle qui va d’Oberdorf à Granges, en bordure de forêt offre normalement de belles vues sur les Alpes, reste entre 550 et 700m et est très accessible aux familles. Des coins pique-nique et des bancs jalonnent le parcours.  Au début, on peut aussi observer des traces de dinosaures sur les flancs du Jura. Des fossiles ont aussi été rassemblés dans le musée d’histoire naturelle de Soleure, qui est gratuit.

Quelques jours auparavant, nous avions pu admirer les glycines et lilas à Genève.

A European culture trail

The Council of Europe certified a new cultural path in 2013: the Huguenot and Waldensian Trail.  It covers about 2500 km and spans 4 countries: France, Italy, Switzerland and Germany and traces the historical path taken during the exile of about 200,000 Huguenots who sought refuge in the Protestant lands of Europe in the 17th century. Many were merchants, artisans, or members of the bourgeoisie.

The French part of the trail (GR 965) first  started in the Drôme but was extended to the Cévennes in 2017, other areas of the south of France may soon be added.  Both the French and Italian parts go through mountain areas before reaching Geneva. The Swiss path stays close to rivers and lakes and crosses low, undulating land, forests and natural areas but one is never far from a village or towns in this very developed part of the country.  There are youth hostels in several of the cities crossed (Lausanne, Avenches, Berne, Solothurn, Zofingen, Brugg, Zurich, Schaffhausen), group accommodation, dorms and b & bs are also common in rural areas of Switzerland.

We found out about this path accidentally as we went for a walk from Aarberg to Büren an der Aare along the Old Aare.  The river was prone to flooding the area until a major canalisation project redirected it to Lake Bienne in the second half of the 19th century.  The Old Aare is now a natural reserve and the beautiful old bridge of Aarberg seems very long for such a small river.  After a couple of kilometres, we were close enough to the freeway for about an hour to hear its constant hum.  We were surprised to see many maritime pine trees, which gave an air of warmer climates and even crossed a suburb that looked quite Spanish.

We have already mentioned Büren in the previous post, where refugees had to wait to get a boat to cross Solothurn’s territory.  Just 10 km downriver from that city is the small town of Wangen a. Aare, canton of Berne again.  From there on, they could travel on foot again.

“The most commonly accepted etymology for Huguenot refers to the Swiss Alemanic expression Eidgenossen (“confederate”) which designates the Swiss cities and cantons that supported the Reformation after Ulrich Zwingli.”

https://www.surlespasdeshuguenots.eu/en/
https://www.via-huguenots.ch/fr/ (so far only in DE/FR

Un itinéraire culturel européen

Le Conseil de l’Europe a certifié un nouvel itinéraire culturel en 2013 : Sur les pas des Huguenots et des Vaudois.  Il couvre environ 2500 km et traverse quatre pays : la France, l’Italie, la Suisse et l’Allemagne et retrace le chemin historique pris durant cet exil.  Près de 200’000 Huguenots cherchèrent refuge dans les pays protestants au XVIIe siècle.  Beaucoup étaient des marchands, des artisans et des membres de la bourgeoisie.

La partie française du parcours a d’abord commencé dans la Drôme avant  d’être étendue aux Cévennes en 2017, d’autres régions du sud sont en cours de certification.  Les parties française et italienne traversent des régions de moyennnes montagnes avant d’arriver à Genève.  La partie suisse reste proche des rivières et lacs et traverse le Plateau, région de plaines et de collines en passant par des forêts et des réserves naturelles.. L’on n’est jamais loin d’un village ou d’une ville dans cette partie très développée du pays.  Il y a des auberges de jeunesse dans plusieurs des villes traversées (Lausanne, Avenches, Berne, Soleure, Zofingue, Brugg, Zurich et Schaffhouse), les logements de groupe, dortoirs et chambres chez l’habitant sont courants dans les régions rurales.

C’est par accident que nous avons appris l’existence de ce sentier, lorsque nous avons marché le long de l’ancien cours de l’Aar entre Aarberg et Büren a. A.  La rivière causait de fréquentes inondations et des gros projets de canalisation ont été engagés dans la deuxième partie du XIXe s. pour amener la rivière vers le lac de Bienne.
La “Vieille Aar” est maintenant une réserve naturelle et le magnifique vieux pont d’Aarberg semble démesuré pour la petite rivière qu’il franchit. Après quelques kilomètres, une autoroute est assez proche pendant environ une heure et l’on esst accompagné du bourdonnement constant des voitures.
Nous avons été surpris de la présence d’un certain nombre de pins maritimes qui donnaient un air méditerranéen à la région.  Nous avons même traversé un quartier qui rappelait l’Espagne.

Nous avons parlé de Büren a. A. dans l’article précédent, où les réfugiés devaient attendre de pouvoir prendre un bateau pour traverser le territoire de Soleure.  A 10 km en aval de cette ville, ils débarquaient à Wangen an der Aare, dans le canton de Berne.  De là, ils pouvaient continuer leur périple à pied.

L’étymologie la plus communément acceptée pour huguenot renvoie au suisse alémanique « Eidgenossen », soit confédérés, expression désignant les villes et cantons helvétiques partisans de la Réforme à la suite d’Ulrich Zwingli.

A short leg

The third leg of the Via Gottardo is very short, being a 2-hour walk from Läufelfingen to Olten. We thought it would be better, therefore, to do it on a winter’s day.

While most of the snow is gone, the northern side of the mountain is still frozen and we were glad we had brought along our slip-on crampons. We picknicked at the Hauenstein pass, where the Via Gottardo crosses the Jura Crest Trail, which we hiked 18 months ago. Then down to Olten via Trimbach, its surprising Tamil Hindu temple and the Wernli biscuits factory.

Une étape courte

La troisième étape de la Via Gottardo est très courte : seulement 2 h entre Läufelfingen et Olten. Nous avons donc jugé qu’il valait mieux la faire en hiver.

La plus grande partie de la neige a fondu mais le côté nord de la montagne est encore gelé et nous étions contents d’avoir amenés nos semelles-crampons. Nous avons pique-niqué au col de Hauenstein, lieu de croisement entre la Via Gottardo et le Chemin des Crêtes du Jura que nous avions marché il y a 18 mois.  Finalement, descente sur Olten en passant par Trimbach, son surprenant temple hindou tamoul et sa fabrique de biscuits Wernli.


Snowshoe outing

Our first snowshoe outing saw us leave from Oberbalmberg and head towards Weissenstein, on the Jura. A fresh quantity of snow had fallen about one week ago and the local skilifts were working. We crossed the ski slope and walked up through the forest, on a well trodden path.  We prefer making our own path in open fields but there was no other way.

Around Weissenstein, the very mild temperatures and sun of the past 3 days had affected the quality of the snow, a mixture of soft, mushy, wet snow and icy crunch.

Then it was the long path down, the first part to the middle station of the gondolas again through woods.  Then, being on the shady side of the mountain, we were surrounded by beautiful frozen trees,  and a blue sky above.  As we neared Oberdorf, we turned back onto the sunny side.

Sortie en raquettes

Notre première sortie en raquettes nous a menés de Oberbalmberg à Weissenstein dans le Jura. Une bonne quantité de neige fraîche était tombée la semaine dernière et les skilifts fonctionnaient. Nous avons traversé la piste de ski et sommes montés sur le sentier forestier qui avaient beaucoup été emprunté. Nous préférons tailler notre propre chemin dans les prés enneigés mais il n’y avait pas d’autre choix.

Autour de Weissenstein, les températures douces et le soleil avaient déjà rendu la neige de moindre qualité, un mélange humide et glacé, granuleux.

De là-haut une longue descente, d’abord dans la forêt jusqu’à la station intermédiaire des oeufs. Puis sur le flanc ombragé, magnifique descente parmi les arbres enneigé et gelé, à l’ombre mais sous le ciel bleu. Dans le dernier virage vers Oberdorf, nous avons retrouvé le côté ensoleillé.