At the junction of Emmental, BE and Entlebuch, LU, there is a loop that takes us through an alpine pasture, at about 1300 m, that is famous, locally, for being covered with wild crocuses in the spring (Rämisgummen).
We were a bit early for the carpet of crocuses but saw some, primulas and daffodils. After the initial steep climb, it was a pleasant walk along a ridge then some ups and downs on rolling hills, all with views of the surrounding mountains. Clouds came and went mid-afternoon but it was very mild.
Trop tôt pour les crocus
Au croisement de l’Emmental et de l’Entlebuch , il y a une boucle qui nous fait traverser un alpage, à environ 1300 m, qui est célèbre localement, pour être couvert de crocus sauvages au printemps (Rämisgummen).
Nous étions un peu en avance pour le tapis de crocus, mais nous en avons vu quelques-uns, ainsi que des primevères et jonquilles. Après la montée raide initiale, ce fut une marche agréable le long d’une crête, puis sur des collines ondulantes, avec vue sur les montagnes environnantes. Des nuages sont apparus en milieu d’après-midi, mais il faisait très doux.
Early February, the weather was very mild and great for walks. The mist was due to lift entirely by about 11 am, so we left an hour earlier, as the meeting of light, mist and trees make for beautiful sightings.
Aeschi is about 10km from Solothurn and had a convenient 3-hour loop through fields, forests and villages, up hills to hamlets and small chapels, and along a small lake.
Along the way, we also saw some massive rocks, brought here by the Rhone glacier, before it receded some 180 km away.
As it turned out, the whole month of February has been spring-like but this was the only short hike we managed to go on. Jenny spent two and a half weeks in Geneva, as her dad had fallen and was hospitalized, waiting for an operation. He is now in a rehabilitation facility and Jenny has come back to Solothurn.
She missed Carnival entirely this year but John was full-on in the swing of it.
For a feel of what Carnival is like here, there are previous posts in February 2022 and 2023.
Février printanier
Début février, le temps était très doux et propice aux promenades. La brume devait se dissiper complètement vers 11 heures, nous sommes donc partis une heure plus tôt, car la rencontre de la lumière, de la brume et des arbres permet de belles observations.
Aeschi se trouve à environ 10 km de Soleure et offre une boucle de 3 heures à travers champs, forêts et villages, sur des collines menant à des hameaux et des petites chapelles, et le long d’un petit lac. En chemin, nous avons également vu des rochers massifs, apportés par le glacier du Rhône avant qu’il ne se retire à quelque 180 km de là.
Il s’est avéré que tout le mois de février a été printanier, mais c’est la seule petite randonnée que nous ayons pu faire. Jenny a passé deux semaines et demie à Genève, car son père avait fait une chute et était hospitalisé en attendant une opération. Il est maintenant dans un centre de rééducation et Jenny est revenue à Soleure.
Elle a manqué le carnaval complètement cette année, mais John n’en n’a pas raté une miette et y a participé avec joie.
Nous avons écrit quelques articles sur le carnaval dans notre ville et ses spécificités locales en février 2022 et 2023.
On our hikes, we sometimes walk along a path leading to a farm.
This particular track was interesting: besides the owls, the eagles and a wide selection of mushrooms, the trees had been turned into more adult statues 😉.
Un fermier coquin
Il nous arrive, lors de nos balades d’emprunter des sentiers menant à des fermes.
Ce chemin-ci était intéressant : à part les chouettes, aigles et une large palette de champignons, il y avait des arbres transformés en statues un peu plus adultes 😉.
Taking advantage of another few days of fine and mild weather, I took a bus to Herzogenbuchsee and went on an easy and varied 18 km walk to Wynigen.
The autumn is warm, so the trees in the forest are still very green, a bit of a disappointment for another walker who had gone in the woods hoping to see the yellow, red and brown leaves typical of the season. It will have to wait.
This lovely walk took me through beautiful forests, where families were enjoying the good weather and well set up grilling areas for one more barbecue. Smoke and delicious smell were hanging around.
The hamlet of Oschwand, where the Swiss painter Cuno Amiet lived for a long time is part of a loop (https://www.amiet-hesse-weg.ch/de/home) that takes you to the sites where he and his pupil, Bruno Hesse, set up their easels in these rural areas.
The Mutzbachgraben is a trench that leads past a 14m high waterfall before climbing up to rolling hills and villages.
Automne vert
Profitant de quelques jours supplémentaires de beau temps et de douceur, j’ai pris un bus pour Herzogenbuchsee pour une randonnée facile et variée de 18 km jusqu’à Wynigen.
Etant donné les températures clémentes de cet automne, les arbres de la forêt sont encore très verts, ce qui a un peu déçu un autre promeneur qui était allé dans les bois en espérant voir les feuilles jaunes, rouges et brunes typiques de la saison. Il faudra attendre.
Cette balade m’a fait traverser de belles forêts, où les familles profitaient du beau temps et des coins grillades bien installées pour un (peut-être) dernier barbecue. De la fumée et des odeurs délicieuses flottaient dans l’air.
Le hameau d’Oschwand, où le peintre suisse Cuno Amiet a longtemps vécu, fait partie d’une boucle (https://www.amiet-hesse-weg.ch/de/home) qui vous emmène sur les sites où lui et son élève Bruno Hesse ont posé leur chevalet dans ces zones rurales.
Le Mutzbachgraben est un val étroit qui passe devant une chute d’eau de 14 mètres de haut avant que le sentier ne remonte vers des collines et villages.
We enjoyed the visit of Christine and Bill, the only friends to have come to both Rotterdam and Solothurn, our two bases in the past few years.
Although the week had started with cool and rainy weather (a drop of 20°c), it improved enough to visit Berne, walk along Lake Thun and hike up the Jura to the two summits of the canton of Solothurn (Hasenmatt and Röti) before getting into the 30s again.
Until next time, be it in Mauritius or Granada.
De la visite
Nous avons reçu la visite de Christine et Bill, les seuls amis à être venus à la fois à Rotterdam et à Soleure, nos deux bases ces dernières années.
Bien que la semaine ait commencé par un temps frais et pluvieux (une chute de 20°c), il s’est suffisamment amélioré pour visiter Berne, se promener le long du lac de Thoune et faire une randonnée dans le Jura jusqu’aux deux sommets du canton de Soleure (Hasenmatt et Röti) avant d’atteindre à nouveau les 30°c.
A la prochaine fois, que ce soit à l’île Maurice ou à Grenade.
With the exception of the first week of the month and its sunny and mild weather, January has proven long, grey and cold. We did not walk up on the Jura as it was often in clouds and the wind was very strong up there.
So, it is with some relief that we saw the sun on Monday and immediately set out to go for a walk. We drove to the south of Lake Biel and headed to St Peter’s island. It is linked to the land through an isthmus since the level of the lake dropped by a couple of metres at the end of the 19th century, following the Jura water correction engineering works. The island is a natural reserve and offers many picnic areas.
The former abbey is now a hotel and restaurant and closed throughout the winter, so we had the island to ourselves, as we did not see a single person on the two-hour stroll. Jean-Jacques Rousseau spent a couple of months on the island and wrote about it in fond terms. This led celebrities of the time, such as the kings of Sweden and Bavaria, or Goethe to visit when crossing Switzerland.
L’île St-Pierre
A l’exception de la première semaine, douce et ensoleillée, le mois de janvier a été long, gris et froid. Le Jura était aussi dans les nuages et battu par des vents violents et nous n’y sommes pas encore montés cette année.
C’est donc avec soulagement que nous avons vu le soleil lundi et que nous sommes partis pour une balade, direction le lac de Bienne et l’île St Pierre. Depuis les travaux de correction des eaux du Jura à la fin du 19e s. et la baisse du niveau du lac, elle n’est plus une île puisque reliée à la terre ferme par un isthme.
L’ancienne abbaye est un hôtel-restaurant fermé pendant la saison hivernale et nous étions les seuls visiteurs pendant les deux heures de balade. Jean-Jacques Rousseau y a passé deux mois et l’a plus tard décrite avec nostalgie (“De toutes les habitations où j’ai demeuré […], aucune ne m’a rendu si véritablement heureux […] que l’île de Saint-Pierre au milieu du lac de Bienne.”). Aussi, les célébrités de l’époque (rois de Suède et de Bavière, Goethe) ne manquèrent pas d’y séjourner lors de leurs traversées de la Suisse.
The small village of Dürrenroth used to be a carriage relay stop on the way from Berne to Zurich. This explains the historic hotel and restaurant (two separate buildings), which used to host the travellers.
From the village, we climbed the hill and walked on a hilly plateau. Most of the farms were tucked away below the crest or bordered by dense trees, so we suspect it must be quite windy. About half way in the hike, we went down into another village, Ursenach, whose church has stained glasses dating back to around 1520. Apparently, their style is indicative of a limited period of time. A climb back up to reach the plateau again and we were on our way back, on the other side of the crest.
Un petit tour en Emmental
Le petit village de Dürrenroth était un relais de calèches entre Berne et Zurich, ce qui exlique l’hôtel et le restaurant historiques qui se font face et où les voyageurs se reposaient.
Nous avons gravi la colline et nous sommes retrouvés sur une plateau ondulé. La plupart des fermes sont construites en-dessous des crêtes ou bordées par des bois, donc cette région doit être assez venteuse. A mi-chemin, le sentier nous mène au petit village d’Ursenach, où les vitraux du temple datent des années 1520. Apparemment, leur style indique une période assez précise. Remontée vers le plateau, de l’autre côté de la crête et retour vers notre point de départ.
Back in Switzerland, and after a couple of rainy days, we have enjoyed lovely spring weather.
Before hiking up the Jura again, we walked from Oberdorf, above Solothurn, to Grenchen, along the edge of the forest. It stays around altitudes of 550 to 700 metres and is a good option for family walks. There are some picnic areas and benches along the way. It was hazy, so we could not see the otherwise clear view of the Alps. Early on the walk, dinosaurs steps are clearly visible on the Jura, and fossils can be seen at the free natural history museum in Solothurn.
A few days earlier, in Geneva, we’d enjoyed the wisterias and lilacs.
Les couleurs d’avril
De retour en Suisse, après quelques jours de pluie, le printemps est revenu.
Nous en avons profité pour faire des balades. Celle qui va d’Oberdorf à Granges, en bordure de forêt offre normalement de belles vues sur les Alpes, reste entre 550 et 700m et est très accessible aux familles. Des coins pique-nique et des bancs jalonnent le parcours. Au début, on peut aussi observer des traces de dinosaures sur les flancs du Jura. Des fossiles ont aussi été rassemblés dans le musée d’histoire naturelle de Soleure, qui est gratuit.
Quelques jours auparavant, nous avions pu admirer les glycines et lilas à Genève.
The Council of Europe certified a new cultural path in 2013: the Huguenot and Waldensian Trail. It covers about 2500 km and spans 4 countries: France, Italy, Switzerland and Germany and traces the historical path taken during the exile of about 200,000 Huguenots who sought refuge in the Protestant lands of Europe in the 17th century. Many were merchants, artisans, or members of the bourgeoisie.
The French part of the trail (GR 965) first started in the Drôme but was extended to the Cévennes in 2017, other areas of the south of France may soon be added. Both the French and Italian parts go through mountain areas before reaching Geneva. The Swiss path stays close to rivers and lakes and crosses low, undulating land, forests and natural areas but one is never far from a village or towns in this very developed part of the country. There are youth hostels in several of the cities crossed (Lausanne, Avenches, Berne, Solothurn, Zofingen, Brugg, Zurich, Schaffhausen), group accommodation, dorms and b & bs are also common in rural areas of Switzerland.
We found out about this path accidentally as we went for a walk from Aarberg to Büren an der Aare along the Old Aare. The river was prone to flooding the area until a major canalisation project redirected it to Lake Bienne in the second half of the 19th century. The Old Aare is now a natural reserve and the beautiful old bridge of Aarberg seems very long for such a small river. After a couple of kilometres, we were close enough to the freeway for about an hour to hear its constant hum. We were surprised to see many maritime pine trees, which gave an air of warmer climates and even crossed a suburb that looked quite Spanish.
We have already mentioned Büren in the previous post, where refugees had to wait to get a boat to cross Solothurn’s territory. Just 10 km downriver from that city is the small town of Wangen a. Aare, canton of Berne again. From there on, they could travel on foot again.
“The most commonly accepted etymology for Huguenot refers to the Swiss Alemanic expression Eidgenossen (“confederate”) which designates the Swiss cities and cantons that supported the Reformation after Ulrich Zwingli.”
Le Conseil de l’Europe a certifié un nouvel itinéraire culturel en 2013 : Sur les pas des Huguenots et des Vaudois. Il couvre environ 2500 km et traverse quatre pays : la France, l’Italie, la Suisse et l’Allemagne et retrace le chemin historique pris durant cet exil. Près de 200’000 Huguenots cherchèrent refuge dans les pays protestants au XVIIe siècle. Beaucoup étaient des marchands, des artisans et des membres de la bourgeoisie.
La partie française du parcours a d’abord commencé dans la Drôme avant d’être étendue aux Cévennes en 2017, d’autres régions du sud sont en cours de certification. Les parties française et italienne traversent des régions de moyennnes montagnes avant d’arriver à Genève. La partie suisse reste proche des rivières et lacs et traverse le Plateau, région de plaines et de collines en passant par des forêts et des réserves naturelles.. L’on n’est jamais loin d’un village ou d’une ville dans cette partie très développée du pays. Il y a des auberges de jeunesse dans plusieurs des villes traversées (Lausanne, Avenches, Berne, Soleure, Zofingue, Brugg, Zurich et Schaffhouse), les logements de groupe, dortoirs et chambres chez l’habitant sont courants dans les régions rurales.
C’est par accident que nous avons appris l’existence de ce sentier, lorsque nous avons marché le long de l’ancien cours de l’Aar entre Aarberg et Büren a. A. La rivière causait de fréquentes inondations et des gros projets de canalisation ont été engagés dans la deuxième partie du XIXe s. pour amener la rivière vers le lac de Bienne. La “Vieille Aar” est maintenant une réserve naturelle et le magnifique vieux pont d’Aarberg semble démesuré pour la petite rivière qu’il franchit. Après quelques kilomètres, une autoroute est assez proche pendant environ une heure et l’on esst accompagné du bourdonnement constant des voitures. Nous avons été surpris de la présence d’un certain nombre de pins maritimes qui donnaient un air méditerranéen à la région. Nous avons même traversé un quartier qui rappelait l’Espagne.
Nous avons parlé de Büren a. A. dans l’article précédent, où les réfugiés devaient attendre de pouvoir prendre un bateau pour traverser le territoire de Soleure. A 10 km en aval de cette ville, ils débarquaient à Wangen an der Aare, dans le canton de Berne. De là, ils pouvaient continuer leur périple à pied.
L’étymologie la plus communément acceptée pour huguenot renvoie au suisse alémanique « Eidgenossen », soit confédérés, expression désignant les villes et cantons helvétiques partisans de la Réforme à la suite d’Ulrich Zwingli.
Our first snowshoe outing saw us leave from Oberbalmberg and head towards Weissenstein, on the Jura. A fresh quantity of snow had fallen about one week ago and the local skilifts were working. We crossed the ski slope and walked up through the forest, on a well trodden path. We prefer making our own path in open fields but there was no other way.
Around Weissenstein, the very mild temperatures and sun of the past 3 days had affected the quality of the snow, a mixture of soft, mushy, wet snow and icy crunch.
Then it was the long path down, the first part to the middle station of the gondolas again through woods. Then, being on the shady side of the mountain, we were surrounded by beautiful frozen trees, and a blue sky above. As we neared Oberdorf, we turned back onto the sunny side.
Sortieenraquettes
Notre première sortie en raquettes nous a menés de Oberbalmberg à Weissenstein dans le Jura. Une bonne quantité de neige fraîche était tombée la semaine dernière et les skilifts fonctionnaient. Nous avons traversé la piste de ski et sommes montés sur le sentier forestier qui avaient beaucoup été emprunté. Nous préférons tailler notre propre chemin dans les prés enneigés mais il n’y avait pas d’autre choix.
Autour de Weissenstein, les températures douces et le soleil avaient déjà rendu la neige de moindre qualité, un mélange humide et glacé, granuleux.
De là-haut une longue descente, d’abord dans la forêt jusqu’à la station intermédiaire des oeufs. Puis sur le flanc ombragé, magnifique descente parmi les arbres enneigé et gelé, à l’ombre mais sous le ciel bleu. Dans le dernier virage vers Oberdorf, nous avons retrouvé le côté ensoleillé.