After 10 days of clouds, rain and wind, the weather finally improved and we drove up to Monachil, in the Sierra Nevada.
The Ruta de los Cahorros was described as a 4-5 hour hike through gorges, hanging bridges and up some hills. In fact, the loop is about 10 km and is done in about half the time.
At one stage, we walked past a small canal (like the levadas in Madeira or the bisses in Valais) that carries the eater down to the rivers and irrigates the soil and where there is vegetation. Looking back, its location is clearly visible: there is a line of trees.
Balade dans la Sierra
Après 10 jours de nuages, de pluie et de vent, le temps s’est enfin amélioré et nous sommes montés à Monachil, dans la Sierra Nevada.
La Ruta de los Cahorros était décrite comme une randonnée de 4 à 5 heures à travers des gorges, des ponts suspendus et quelques collines. En fait, la boucle est d’environ 10 km et se parcourt en moitié moins de temps.
A un moment donné, nous sommes passés devant un petit canal (comme les levadas à Madère ou les bisses en Valais) qui amènevl’eau dans les rivières et irrigue le sol et où il y a de la végétation. En regardant en arrière, son emplacement est clairement visible : il y a une ligne d’arbres.
We only spent a few hours in Cuenca, a town perched on a couple of cliffs overlooking two rivers.
There are a couple of surviving “hanging houses”, dating from the 15th century, which have earned it a listing on Unesco’s World Heritage List. Because of its geography, some of the buildings in the old town might be 4-floors high on the (colourful) street side and 10 on the garden side.
The drive from Albarracín went through a valley with bright yellow trees and we passed by the source of the Tagus river at around 1600m.
Nous n’avons passé que quelques heures à Cuenca, une ville perchée sur deux falaises surplombant deux rivières.
Quelques “maisons suspendues” datant du XVe siècle ont été conservées, ce qui a valu à la ville d’être inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. En raison de sa géographie, certains bâtiments de la vieille ville peuvent avoir quatre étages du côté de la rue (colorée) et dix du côté du jardin.
Depuis Albarracín, nous avons traversé une vallée aux arbres d’un jaune éclatant et nous sommes passés à côté de la source du Tage, à environ 1600 mètres d’altitude.
Albarracín, about a 40-minutes drive from Teruel, is listed as a national monument since 1961 and has been named one of Spain’s most beautiful villages.
Nestled in the Sierra of the same name, at an altitude of almost 1’200 m, it is used to harsh winters, although snowfalls have become a rare event. The houses are built from a local reddish stone and there is a harmonious look to the town.
The protection walls were built by the Christians in the 14th century. It is possible to walk up there to get good, plunging views of the village.
There were not many tourists while there and we had no trouble booking a room at 4 pm but villages listed as “one of the most beautiful” tend to attract crowds, so we expect it might be different in high season.
Albarracín, à environ 40 minutes de route de Teruel, est classé monument national depuis 1961 et a été désigné comme l’un des plus beaux villages d’Espagne.
Niché dans la Sierra du même nom, à près de 1 200 m d’altitude, il est habitué aux hivers rigoureux, bien que les chutes de neige soient devenues rares. Les maisons sont construites dans une pierre rouge locale et le village a une allure harmonieuse.
Les murs de protection ont été construits par les chrétiens au XIVe siècle. Il est possible d’y monter à pied pour avoir une bonne vue plongeante sur le village.
Il n’y avait pas beaucoup de touristes et nous n’avons pas eu de mal à réserver une chambre à 16 heures, mais les villages classés “parmi les plus beaux” ont tendance à attirer les foules, et nous nous attendons à ce que ce soit différent en haute saison.
Teruel is a small city in Aragón and regarded as “the town of Mudéjar architecture” due to the numerous buildings designed in this style. It was “a type of ornamentation and decoration used in the Iberian Christian kingdoms, primarily between the 13th and 16th centuries. It was applied to Romanesque, Gothic and Renaissance architectural styles as constructive, ornamental and decorative motifs derived from those that had been brought to or developed in Al-Andalus.” (Wikipedia)
Situated at an altitude of 915 m, Teruel has a harsh climate, but is not quite as isolated as it once was: Valencia is a 1h30 drive away on the freeway. Its cured ham is quite renowned.
The day we were there was overcast, due to the tail end of a storm that battered the north of Spain.
Style Mudéjar à Teruel
Teruel est une petite ville d’Aragon considérée comme “la ville de l’architecture mudéjare” en raison des nombreux bâtiments conçus dans ce style. Il s’agit “d’un type d’ornementation et de décoration utilisé dans les royaumes chrétiens ibériques, principalement entre le XIIIe et le XVIe siècle. Il a été appliqué aux styles architecturaux roman, gothique et de la Renaissance en tant que motifs constructifs, ornementaux et décoratifs dérivés de ceux qui avaient été apportés ou développés en Al-Andalus”. (Wikipedia)
Située à 915 m d’altitude, Teruel a un climat rude, mais n’est plus aussi isolée qu’autrefois : Valence est à 1h30 d’autoroute. Son jambon cru est très réputé.
Le jour de notre visite, le ciel était couvert, en raison de la fin d’une tempête qui s’est abattue sur le nord de l’Espagne.
The plan was to head inland but John was keen to get back to Peñiscola and its wonderful beach (nearly empty at this season), so down the coast we drove.
The water was still warm enough for a leisurely swim, followed by a long beach walk in the late afternoon.
Awake at 7h15, it was still dark, so it was easy to be at the beach pre-dawn, have an early morning dip and watch the sun rise over the town.
Lever de soleil à la plage
Nous pensions aller vers l’intérieur des terres mais John n’a pas résisté à l’appel de Peñiscola et sa longue belle plage (quasiment vide à cette saison).
La température de l’eau était encore agréable et nous en avons profité pour une baignade suivie d’une longue balade sur la plage en fin d’après-midi.
Réveillés à 7h15, il faisait encore nuit et il nous a été facile de nous trouver sur la plage avant l’aube pour voir le soleil se lever sur la ville.
… and our first stop was Figueres for a change. This is the birth place of Salvador Dalí and the old municipal theatre, partially destroyed during the civil war, has been turned into a museum. As we are not particularly sensitive to his art, we did not visit but enjoyed strolling around this little town.
The El Jardín theatre was built between 1914 and 1916 and is, to our eyes, very pretty. As always in Catalunya, there are interesting architectural details on many buildings, which makes for pleasing rambling.
We also liked Sant Pere church very much, with its very sober stone walls, arches and ceiling.
De retour en Espagne
… et notre première étape a été Figueres, la ville natale de Salvador Dalí. L’ancien théâtre municipal, partiellement détruit pendant la guerre civile, a été transformé en musée. Comme nous ne sommes pas particulièrement sensibles à son art, nous ne l’avons pas visité mais avons pris plaisir à nous promener dans cette petite ville.
Le théâtre El Jardín a été construit entre 1914 et 1916 et est, à nos yeux, très joli. Comme toujours en Catalogne, de nombreux bâtiments présentent des détails architecturaux intéressants, ce qui rend la balade plaisante.
Nous avons également beaucoup aimé l’église Sant Pere, très sobre avec ses murs, ses arches et son plafond en pierres.
Situated in the province of Jaén, these two small towns were listed conjointly in the Unesco’s World Heritage for their ensemble of Renaissance buildings, a new style when the cities were renovated in the 16th century. We went there for a leisurely week-end and stayed in Baeza, the smaller town of the two, they are a mere 9 km apart.
As usual in Spain, on a Saturday evening, the central square was filled with people of all ages dancing to the municipal band. What was more unusual was the type of dance, the jota baezana, a tradition the town is trying to revive. Given the number of people taking part, they seem to be successsful at it.
Situées dans la province de Jaén, ces deux petites villes ont été inscrites conjointement au patrimoine mondial de l’Unesco pour leur ensemble de bâtiments de la Renaissance, un nouveau style lorsque ces villes ont été restaurées au XVIe siècle. Nous y sommes allés pour un week-end tranquille et avons séjourné à Baeza, la plus petite des deux villes, distantes l’une de l’autre d’à peine 9 km.
Comme d’habitude en Espagne, un samedi soir, la place centrale était remplie de gens, toutes générations confondues, qui dansaient au son de la fanfare municipale. Ce qui était plus inhabituel, c’était le type de danse, la jota baezana, une tradition que la ville essaie de préserver. Au vu du nombre de participants, ils semblent avoir du succès.
On our way to Granada, we stopped in Elche (Elx in Valenciano) for a couple of nights.
While the town is small, its palm grove is the largest in Europe and is on the Unesco’s World Heritage List. It is estimated that there are over 200,000 palm trees throughout the district. The Moors built a complex network of irrigation ditches, which still survive today, that stems from their oasis culture. Nowadays, the palm grove’s role is more as a landscape and cultural asset than a purely agricultural one. Its focus is on the production of white palms for Palm Sunday and on small harvests of dates.
The Mystery Play of Elx, a chanted drama of the Virgin Mary’s Assumption to heaven, of medieval origin, is the last surviving vestige of performances of this kind and, as such, has been declared a masterpiece of oral and intangible cultural heritage by Unesco. This event takes place at the Basilica of Santa Maria on the 14th and 15th of August every year, with rehearsals in the previous days. In addition, we have been told that there are also performances at the end of October and 1st of November.
There are a number of reproductions of the Lady of Elche throughout the town. The original is in the National Archaeological Museum in Madrid. This statue is estimated to date from the 5th-4th century B.C. It represents a woman with beautiful features, wearing splendid clothes and jewellery. It was discovered in 1897 only and was on display at the Louvre Museum until 1941, when it returned to Spain.
A very pleasant stop and an easy day trip for those holidaying in Alicante.
En route pour Grenade, nous nous sommes arrêtés à Elche (Elx en valencien) pour deux nuits.
Bien que la ville soit petite, sa palmeraie est la plus grande d’Europe et figure sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. On estime qu’il y a plus de 200 000 palmiers dans tout le district. Les Maures ont construit un réseau complexe de fossés d’irrigation, qui subsiste encore aujourd’hui, issu de leur culture d’oasis. Aujourd’hui, le rôle de la palmeraie est plus paysager et culturel que purement agricole. Elle se concentre sur la production de palmiers blancs pour le dimanche des Rameaux et sur de petites récoltes de dattes.
Le Mystère d’Elx, drame chanté de l’Assomption de la Vierge Marie, d’origine médiévale, est le dernier vestige des spectacles de ce type et, à ce titre, a été déclaré chef-d’œuvre du patrimoine culturel oral et immatériel par l’Unesco. Cet événement a lieu dans la basilique de Santa Maria les 14 et 15 août de chaque année, avec des répétitions les jours précédents. En outre, nous avons appris qu’il y a également des représentations à la fin du mois d’octobre et le 1er novembre.
Plusieurs reproductions de la Dame d’Elche sont disséminées dans la ville. L’original se trouve au Musée archéologique national de Madrid. On estime que cette statue date des Ve et IVe siècles avant J.-C. Elle représente une femme aux traits magnifiques, portant des vêtements et des bijoux somptueux. Elle a été découverte en 1897 seulement et a été exposée au musée du Louvre jusqu’en 1941, date à laquelle elle est retournée en Espagne.
Une étape très agréable et une excursion d’une journée facile pour ceux qui passent leurs vacances à Alicante.
We are back in Spain, revisiting the region where we housesat at Easter.
We went to the small town of Alhama de Granada, where the tourist office proposes a tour and visit of a few monuments for a mere €4. So, we and 4 Basque visitors followed a very volubile (in Spanish) and informative local guide for 2h45.
We are not sure how long the tour is meant to last, but the guide was enthusiastic and happy to share his love of his town. He showed us many hidden meanings in symbols used in church decorations, and how some of them have been reused in contemporary designs. It was entertaining and interesting.
Nous sommes de retour en Espagne, dans la région où nous avions passé une quinzaine de jours autour de Pâques.
Nous avons visité la petite ville d’Alhama de Granada, où l’office de tourisme propose un tour avec visite de quelques monuments pour seulement 4 €. Nous avons donc suivi avec 4 touristes de Bilbao un guide local très volubile (en espagnol) et informatif pendant 2h45.
Nous ne savons pas combien de temps la visite est censée durer, mais le guide était enthousiaste et heureux de partager son amour pour sa ville. Il nous a montré de nombreuses significations cachées dans les symboles utilisés dans les décorations d’église et comment certains d’entre eux ont été réutilisés dans des conceptions contemporaines. Une visite divertissante et intéressante.