The idea is that floating farms, close to or within cities, will help reduce transportation costs and pollution as well as ensuring a supply of fresh food when a catastrophe (such as hurricane Sandy in NYC) hits. A number of cities in China and India have expressed interest in this concept, as well as Singapore and New York.
Rotterdam is testing such a farm in one of its harbours. 34 cows live on the higher level of a floating building, while milk, yoghurts and butter are produced underneath. Solar panels provide the electricity needs of the farm.
This floating farm has been written about in many articles, referring to a sustainable and environment-friendly way of farming. A recent one talked about a “circular economy” with the manure going to city gardens and parks and the fodder coming from them.
Yet, when we visited it, we were disappointed. The cows never leave their platform (no summer months in the grassy countryside). We were told they are a sturdy Dutch breed, comfortable in temperatures of -15 to +15°c. Last summer they suffered from the heat, with temperatures between 35 and 39° which lasted several days. The farm cannot receive the organic label, as this entails the cows spending at least 180 days in open fields and eating organic food.
We feel that animal well-being has to be an integral part of the sustainability debate. Although this farm’s communications highlight its environment-friendly credentials, we feel it is an overstatement.
While we can see the important potential of floating farms for growing vegetables, we think it is not appropriate for animals.
Ferme flottante et durabilité
L’idée est que les fermes flottantes, proches ou dans les villes, aideront à diminuer les coûts de transport et la pollution tout en assurant une offre de nourriture fraîche en cas de catstrophe, telle celle de l’ouragan Sandy à New York. Un certain nombre de villes chinoises et indiennes ont exprimé un intérêt pour ce concept, tout comme Singapour et New York.
Rotterdam teste une de ces fermes dans l’un des bras de son port. 34 vaches vivent à l’étage supérieur d’un bâtiment flottant. Le lait, le beurre et le yogourt sont fabriqués à l’étage inférieur. Des panneaux solaires couvrent les besoins en électricité de la ferme.
Beaucoup d’articles ont été écrits au sujet de cette ferme en la citant comme un exemple d’agriculture durable et respectueuse de l’environnement. L’un d’eux, récent, parlait d’ “économie circulaire” puisque le fumier fertilise les parcs et jardins de la ville et que la nourriture des bêtes provient de l’herbe coupée de ces mêmes parcs.
Pourtant, lors d’une récente visite, nous avons été déçus. Les vaches ne quittent pas la plateforme : pas de vacances d’été dans les prés verdoyants pour elles. On nous a dit qu’elles étaient issues d’une race néerlandaise solide, capable de supporter des températures de – 15 à + 15°c. Elles ont souffert de la chaleur l’été dernier quand des températures de 35 à 39°c ont duré près d’une semaine. La ferme ne bénéficie pas d’un label bio car, pour l’obtenir, les vaches doivent pouvoir paître au moins 180 jours et être nourries de produits bio.
Nous pensons que le bien-être des animaux doit être une partie intégrale du débat sur la durabilité. Bien que les communications de cette ferme insistent sur son impact environnemental positif, nous pensons qu’il s’agit là d’une exagération.
Nous comprenons le potentiel important des fermes flottantes pour y faire pousser des légumes mais nous trouvons qu’il est inapproprié pour des animaux.